Il y a eu ce premier jour rempli de surprises, de génépi, de rencontres et d’aventures.

Autant dire que se lever en cette seconde matinée, même avec une vue sur les montagnes enneigées et l’assurance d’un super bon petit déjeuner au restaurant de l’hôtel du golf, ça semblait compliqué. L’air de la montagne combiné au matelas confortable me rendaient marmotte en ce mardi matin. (non, le génépi n’y était bien évidemment pour rien.)

Avec Aurélie on a même hésité quelques secondes : aller skier après des années d’inactivité ou se recoucher ? Bon, allez, c’est pas quand on aurait des gosses qu’on allait pouvoir le faire, hein. Et comme des gosses, on en aurait 6 à nous deux dès le soir même, valait mieux pas trop tergiverser.

Go. Croissants, pain au chocolat et doliprane (merci Charly) et c’était parti. A la lueur du jour (aïe, où sont mes lunettes de soleil ? Merde, déjà devant mes yeux !), nos camarades de la veille semblaient différents. Ou alors juste aussi crevés que nous. Je ne voulais pas me regarder dans un miroir, donc.

Les moniteurs ESF nous attendaient de pied ferme. D’un commun accord avec les copains, on a décidé que le groupe des débutants, ça nous convenait bien. Erreur fatale. René et Cédric, les monos, nous ont fait commencé par la montée ” en escalier”. Cuisses rétamées. “Du vin chaud, je veux du vin chaud !” (apparemment, 9h12 c’est pas la bonne heure.)

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J’avais peur, très peur. Et puis, une petite descente, une seconde, une montée en téléphérique, quelques glissades, et hop ! Les sensations commençaient à revenir, en coordination avec mes neurones qui sortaient des brumes de mon cerveau. L’air de la montagne est parfait pour les gueules de bois, je ne comprends pas que ça ne figure sur aucune brochure publicitaire.

On était tellement bien qu’avec Marion, on a abandonné le groupe des débutants pour se faire quelques pistes rouges avec le niveau supérieur. C’était moins fun (c’est Charly qui m’a forcé à le dire.) mais plus intense. Bien évidemment, là, j’étais la plus nulle du groupe, un peu à la traîne, mais j’ai pu me rendre compte que prendre des cours, c’était hyper utile, et je pense que je recommencerai en février parce que j’ai vraiment fait des progrès grâce aux conseils d’ Anthony, le moniteur.

L’heure du déjeuner est arrivé bien trop vite. Plus qu’une descente et c’était fini. Je suis repartie avec mes débutants, histoire de crâner et de leur montrer ce que j’avais appris. Bon, en fait, eux aussi, ils m’ont appris. Qu’on ne doit pas monter sur un télésiège derrière Pascal. Sinon on tombe.

Et qu’on ne doit pas dépasser Charly, aka l’avion de chasse, sinon il nous prend pour cible. Désolée pour ceux qui passent par là, y’ a plus de neige (on a tout bouffé). Là où Cycyn et Charly entrent en collision, la neige ne réapparait pas.

C’est donc encore morts de rire qu’on est repartis préparer nos affaires, juste avant que la nostalgie du séjour ne prenne le dessus, quand l’équipe d’animation Jet Tours nous a fait une dernière choré pour nous souhaiter bon voyage.

On a presque failli pleurer, mais en fait, on était trop fatigués même pour la chouinerie. Mais on reviendra, on l’a promis ! Même que la prochaine fois, ce qui est dit est dit (cochon qui s’en dédie), on va en Laponie !

Encore merci à Jet tours pour ce super séjour et à mes acolytes Zozo, Marion, Isa, Pascal et Charly, Elodie et Muriel pour ces fous rires !

1 Commentaire

  • Ski Planet 2 février 2018 à 15 h 05 min

    Vraiment un superbe domaine avec la liaison Paradiski sur La Plagne via le Vanoise Express

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