Je suis partie de ma Picardie un mercredi par moins 35 degrés, en me demandant pourquoi Luis Mariano avait chanté Biarritz mais pas Beauvais ou Creil, tiens. Un week-end de folie m’attendait, j’avais même pour y aller refuser de manger des plats concoctés par Florent Ladeyn. (ouais, je voulais le placer quand même.)
D’un commun accord avec mes acolytes, on n’avait pas ébruité le séjour sur les réseaux sociaux pour ne pas se coller le mauvais oeil ( c’était déjà un point commun entre nous, vouloir éviter la poisse qui nous colle un peu trop souvent.)
Je crois, avec le recul, qu’on a vraiment bien fait de ne pas en parler. Le mercredi soir, alors que je transitais à Paris chez mon amie Isa, elle s’est cassé la cheville en descendant UNE marche. Ambulance, urgences, plâtre, fauteuil roulant. C’était bien parti ce petit week-end.
J’ai quand même pris le train, rongée par la culpabilité de laisser Isa avec sa cheville en vrac et ses anti-douleurs. Pendant ce temps, Ginie découvrait les premiers boutons d’une varicelle sur son bébé presque tout neuf, tandis que Serena commençait à angoisser sérieusement. (imagine donc si on s’était attiré la scoumoune ce que ça aurait pu donner.)
Et pourtant, dès le jeudi soir, affalée dans le canapé de Ginie à renommer toute sa famille, du mari presque tout neuf en Ducros à la chienne en Dory, comme si je vivais là depuis des mois, j’ai su qu’on allait passer un moment unique.
Note que je le pressentais déjà en découvrant la sélection d’hôtels thalasso et spa dans le sud ouest, et en apprenant qu’on irait loger au Régina de Biarritz. Mais là, dans ce canapé, à manger des hamburgers et à se raconter nos vies jusqu’à pas d’heure, c’est devenu une certitude.
Quand j’ai vu le regard de Serena se poser sur mes cheveux brasero (il faut de la couleur aux myopes pour discerner les gens), et que j’ai entendu son petit cri, j’ai su que voilà, il ne manquait plus que Sophie, et on y était. Plus rien ne pourrait nous atteindre. (à part le Picasso de Ginie si un poteau ne l’avait pas empêché de reculer encore.) (que personne ne s’inquiète, la portière était déjà défoncée AVANT le choc.)
Pendant ce séjour, on a fait le plein.
Le plein de nos batteries un peu trop à plat, le plein de bonne humeur, le plein de rires, le plein de graisse pour passer l’hiver aussi. On a fait le plein de bonheur, de folie, de joie, de déconnade.
On s’est pris quelques claques émotionnelles, passant du fou-rire aux larmes.
Tout a été à l’image du Régina : immense, splendide, grand luxe et simple à la fois. Tout a été à l’image de Biarritz : doux, sublime, rassérénant, vivifiant.
De nos selfies mouillés à nos plongeons dans la piscine, de mon baptême de gobage d’huître à ce foie gras qui me fait encore saliver, de ce massage exquis à nos sauts de gamines sur la plage, de nos confidences dans le petit salon à nos éclats de rire en terrasse de café, je peux l’affirmer sans aucune retenue : ce week-end nous a fait un bien fou. Une cure de jouvence, une cure de vie, une cure de rire.
On est prêtes à remettre ça. Encore, et encore, et encore.
C’était BERTIGNAC. (oui, on renomme même des émotions inexplicables.)
(et pour en savoir plus, parce qu’elle l’a si bien écrit que c’était compliqué de ne pas être redondante, file lire LES articles de Serena. )
Oui, on a même créé un GIF d’amitié.
Et pour la vidéo à l’image désynchronisée des voix mais aux 20 défis réussis haut comme la vague qui nous atteint par derrière, c’est là (nefin les 2 premières minutes, You tube m’a foiré les 5 suivantes, … viens on dirait que c’est le teasing et qu’il faut revenir demain pour la suite !) :
( et comme je galère, voici la vidéo de Serena ) :
Merci pour ce partage 🙂
Je vous suis toutes les 4, j’ai les bouquins de Sophie, Ginie et Serena.
Oui oui oui une vraie fan.
Un peu envieuse car j’ai tenté un blog (il y a 10 ans) mais pas assez confiance en moi, peur d’être jugée…
Votre amitié fait plaisir à voir, elle donne du baume au coeur.
Vous êtes vraies et ça se sent dans chacun de vos post et dans ces vidéos.
Ne changez rien!!!!!!!
j’ai pleuré de rire, de joie, d’émotion. Après avoir séché mes larmes, je me suis dit que vous étiez des filles sensass et que j’étais jalouse de votre complicité. Je vous kiffe grave!
Quand tu connais Creil et Beauvais, tu comprends vite pourquoi Luis Mariano n’a rien chanté les concernant. Par contre, pour Amiens, vraiment, je ne comprends pas 😉
Tu me fais rêver ! Le cadre est magique mais c’est votre amitié qui rend tout ça magnifique ; )
Et Florent Ladeyn… il s’en est remis de ne pas te voir ? 🙂
Bravo à vous quatre j’ai les larmes au yeux 🙂
jolie cadre, très belles photos