Notre journée filles, la seule de l’année depuis qu’on vit entre ici, Nantes et Barcelone, avait démarré sous les meilleurs auspices.
Retrouvailles, sourires, champagne pour fêter ça, shokobons, pensées nostalgiques de nos anecdotes les plus drôles, restaurant, et jeux pleins de rigolade et d’éclats de rire (et dubsmash en pagaille, dont un que tu comprendras à la fin de l’article).
Nous étions au taquet dans une partie de time’s up délirante où Mel tentait de faire deviner le personnage de Béatrice Dalle avec sa bouche et ses seins lorsque le mec de Gick, qui venait de rentrer et qui avait allumé sa playstation pour éviter quatre folles en furie nous laisser tranquilles (et accessoirement tester virtuellement la mini cooper) a déclaré, avec son flegme antillais :
“Oooooh mais y’a de l’eau là, elle vient d’où? “
L’eau venait des toilettes, à l’autre bout de l’appart. Une mauvaise manipulation de la chasse d’eau avait coincé le mécanisme, le réservoir se remplissant en se vidant directement au sol.
Gick commençait à hurler son désarroi, tandis que l’homme de la situation (enfin, le seul présent) se trémoussait sur la musique de fond à la recherche d’un seau et d’une serpillère.
A ce moment là, nous avons vu qu’il était déjà une heure du mat’. L’heure de rentrer chez nous, non?
On a enlevé nos chaussettes, retroussé nos jeans et choisi la nonchalance antillaise plutôt que l’angoisse picarde. On se serait cru dans la pub Banga (allez hop, on y va, en route pour l’aventure!) sauf qu’ à la place des crocodiles, il y avait des serviettes de toilette balancées au hasard depuis la salle de bains. Les bassines passaient de main en main, se remplissant rapidement à la serviette, à l’éponge ou à la pelle à poussières.
L’inondation avait atteint le parquet de la chambre, l’eau dépassait la hauteur des plinthes… il n’y avait pas à attendre une minute. Ok, juste 30 secondes pour immortaliser ce moment, comme ça, on pourra en rire plus tard.
Si ce n’est la fraîcheur de l’eau, on a bien rigolé.
Et quand, vers 2heures 30 du mat’, on a zouké les pieds chaussés de torchons pour essuyer les dernières traces de l’inondation, juste après s’être félicités, on a décidé que l’an prochain, on ne changeait rien. Mais que chacune ramenait ses serpillères. Et bonne année grand-mère.
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Vraiment pas de bol chaque année vos retrouvailles
Comme ça, on ne confond JAMAIS les soirées 😉
Ca c’est mémorable au moins !
Tu m’étonnes qu’on s’en souviendra!!! 🙂
franchement, la maitresse de maison aurait pu vous fournir les tabliers et les foulards pour avoir l’air d’être du métier !!!
Ouais, j’te jure… tout se perd ma pauvre dame! 🙂
Et bonne année Grand-Mère !!!!! Mais t’es vraiment impayable, toi 🙂 🙂 🙂
Mouhaha !!
Mais la poisse, vous l’invitez avec vous ou comment ça se passe ?
Apparemment, elle nous suit oui! 🙂
Alors d’habitude quand il y a une tuile, on se dit qu’on en rira dans quelques années. Vous avez pris le parti d’en rire sur le moment, et ca, c’est juste au top!
La grande classe moi je dis! Le sourire, même les pieds dans l’eau glacée. Encore un chouette souvenir!
Coucou,
J’ai vécu cela il y a pas très longtemps. C’était la galère !