Être mère accroît de façon significative le taux de culpabilité.Sont-ce deux paramètres synallagmatiques ? La culpabilité est-elle proportionnelle au nombre d’enfants engendrés ?

Dès l’annonce de ta grossesse, trémolos dans la voix et 158 projets en tête, les gens (dont Tata Gertrude !) n’ont de cesse (sans le vouloir, hein, mais bon…) de te faire culpabiliser. Ce que tu manges, comment tu vis, la façon dont tu te baisses…et tout ça, c’est bon pour le bébé? Tu culpabilises déjà parce que 5 jours avant de pisser sur le bâton enplastique, tu t’es pris une murge, et que t’as descendu la piste rouge pendant ton week end à Morzine…est ce que ton mini foetus a ressenti le choc entre la neige et ton postérieur?

Tu vas ensuite culpabiliser parce que t’as bavé devant de la viande crue et du fromage de chèvre…alors que tu sais même pas encore si tu es immunisée contre la toxo (oui, baver n’est pas ingurgiter, mais quand même, on sait jamais…)

Et aussi parce que l’autre jour, accroupie pour le 7ème fois de la journée devant la cuvette des chiottes, à dégueuler tripes et boyaux, la question “mais pourquoi, pourquoi ai-je conçu cet alien qui me vide de tout ce que j’ai dans les tuyaux ?” t’a, l’espace d’une nanoseconde, traversé l’esprit…Est-ce qu’il a entendu ce qui se passait dans ta tête, le ptit haricot? Est ce que ça va lui valoir 7 ans de psychanalyse?

Si tu prends un cahier et que tu notes tous les traumatismes que tu estimes infliger à ta progéniture, j’te préviens, achète une corde en même temps. Ou un bon fouet d’orties histoire de t’auto-flageller quotidiennement et ad vitam aeternam, pour pénitence. Parce que c’est pas fini.

Après la grossesse vient l’accouchement. Et là, je vais te raconter un peu ma laïfe. Si, j’ai envie.

Après que ma poche des eaux se fût fendillée (pas percée, non, fendillée, du genre goutte à goutte de la teucha),après une quarantaine d’heures de contractions sans aucune dilatation, une heure et demie de travail, et les forceps, j’ai eu droit à la césarienne, que j’ai vécue comme un soulagement. (de toute façon, je ne pouvais plus rien faire à part chialer)

Sauf que, pour certains, qui dit césa dit “t’as pas réussi à sortir ton bébé toute seule, mais c’est pas grave, faut pas culpabiliser”. Hein? Mais j’trouve ça très bien, moi…il est sorti, il est là, tout beau tout chaud c’est l’essentiel, non?

Non. Apparemment, il eût été de rigueur que ma dépression du post partum commence maintenant.  J’ai eu droit à environ 24 “Ne vous en faîtes pas, c’est pas grave” (bah oui, je sais) “non, mais vu que vous avez eu une césa, vous DEVEZ sûrement vous en vouloir” (non, pourquoi, je devrais?) “Pour le prochain, vous aurez peut-être plus de chance, vous arriverez peut-être à accoucher NORMALEMENT” (euh, j’estime que je m’en suis bien tirée en fait) ” Allez, y’en a d’autres à qui c’est arrivé” (bah oui). Au bout d’un moment, j’en suis quand même venue à me poser la question : Ne devrais-je pas culpabiliser un peu? ça semble leur tenir à coeur, aux nanas en rose, j’peux bien essayer pour leur faire plaisir, non? Non, j’y arrivais pas. Tant pis pour elles, je m’appliquerai la prochaine fois.

Puis, s’est posée la question de l’allaitement. Pas de bol, les forceps ayant écrasé la mâchoire de mon niaf au passage, il n’a pas réussi à téter comme il aurait dû. Donc mise en place d’un système méga archaïque le DLA, avec tirage de lait, mise au sein plus mini paille dans la bouche du niaf. Pas de motivation, donc pas de montée de lait, source tarie, désert de Gobi. Innocemment, j’ai annoncé que bon, bah tant pis, on va passer au bib, vu que le niaf, là, il commence à sécher.

Et là bingo…pourquoi qu’elle culpabilise toujours pas celle là…on va lui en remettre un peu dans la tronche, quand même, en plus comme elle est en plein babyblues, on devrait pas en avoir pour longtemps…gniark gniark…” Hé! Vu que vous avez déjà loupé votre accouchement, ça vous fait pas mal au coeur de foirer en plus votre allaitement?”…grrrrrrrr!!!! Non. ça fait chier, mais vous préferez quoi? Que je le laisse à la gougoutte jusqu’à ce qu’il n’ait plus aucune force et qu’on réclame 6 jours d’hosto supplémentaires? Ou que je lui donne le bib, et qu’il puisse boire à sa faim? Parce que moi, là, en fait, j’ai choisi, hein…

En bref, si t’accouches “mal”, tu DOIS culpabiliser. Si tu n’arrives pas à allaiter (ou pire, si tu n’en as pas envie!) tu DOIS culpabiliser.

La culpabilité, c’est tabou, les gens sont des têtes de gnou, faut leur montrer qu’nous on s’en fout !

Cynthia

 

 

19 Commentaires

  • DarkGally 1 juillet 2011 à 12 h 33 min

    C’est fou toute cette pression qu’on met sur les mamans, on ne réalise pas en tant que nullipare.

    De toute façon j’accoucherai par césarienne (pas le choix ou j’y passe – enfin hémorragie), alors le premier qui culpabilise, je le mords !

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  • Charline 1 juillet 2011 à 13 h 11 min

    c’est dingue , j’ai eu le même parcour que toi pour ma premiere , poche des eaux , 17h de travaille , forceps (elle a gardé une belle cicatrice sur le crane d’ailleurs !!) et césarienne … Allaitement foiré aussi , la petite n’y arrivée pas , mais contrairement à toi , je n’ai pas cherché plus loin , j’ai demandé le bib de suite … !!! je n’ai pas plus culpabilisé que ça non plus , elle était sortie , elle allait bien c’est tout ce qui compté pour moi !!!

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  • exuperance60 1 juillet 2011 à 13 h 42 min

    avec les gosses on passerait sa vie à culpabiliser!!! il faut arrêter très vite sinon, on ne vit plus…. déjà qu’on passe sa vie à stresser pour eux…normal on est mère en même temps!!!
    mais culpabiliser pour quoi!!!on fait toutes à notre façon, de notre mieux et c’est le principal!

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  • anaisl57 1 juillet 2011 à 14 h 26 min

    Pendant ma grossesse principalement parce que je n’arrivais pas a controler mon stress.
    On a eu de tres gros problemes de couples, presque une séparation, et je me suis repprochée de m’enerver beaucoup trop.
    En plus ma fille n’a pas beaucoup grossit pendant un moment, donc culpabilité accrue!

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  • Mme Déjantée 1 juillet 2011 à 14 h 53 min

    Je crois que le problème que tu décris est encore plus grave… non seulement, il est question des préjugés et de la manière dont certaines personnes envoient les leurs dans la tête des autres mais aussi et surtout ce que tu décris, ce sont les raccourcis que prend le corps médical quand il s’agit de prise en charge psychologique des personnes. Je m’explique: après une césarienne IL EST ARRIVE que certaines femmes ressentent un sentiment de culpabilité, parfois de colère aussi (par exemple lorsque la césarienne est arrivée trop tôt et qu’elles étaient sûres de pouvoir y arriver, ou qu’elle est arrivée trop tard et que trop de souffrances inutiles ont été infligées à la maman), de déboussolement aussi parce que les signaux chimiques qui permettent au corps d’intégrer le fait qu’il a accouché sont légèrement différés en cas de césa…. Bref, parce que ces sentiments PEUVENT exister et que le corps médical estime ne pas avoir le temps de décider si c’est le cas ou non pour la personne X… ils pensent faire vite et bien en prenant l’affirmative que bonne réponse a priori, d’où l’aberration de la situation que tu as vécue!!!

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  • Tililou 1 juillet 2011 à 16 h 05 min

    Je me reconnais bien dans la culpabilité du petit verre avant de savoir que…. J’ai fait un test de grossesse le 31/12… car c’était la date qui convenait et le test m’a dit “niet”, donc j’ai bu 2 verres le soir du 31. Puis le 2, toujours rien, donc je décide de refaire un test, et celui là me dit “bingo”. Ah je m’en suis voulue pour ces 2 petits verres!!!

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  • Brynette 1 juillet 2011 à 21 h 07 min

    Je n’ai allaité aucun de mes deux enfants, PAR CHOIX. Pas envie, mais alors pas envie du tout ! Je n’ai jamais culpabilisé, et personne ne m’a jamais fait culpabiliser, car j’étais tellement ferme dans ma décision que personne n’a osé me dire quoi que ce soit (sauf ma grand-mère paternelle, mais ça compte pas, on pardonne !!!)
    Pour l’anecdote, Léa n’a jamais été malade durant sa petite enfance et Clément a tout le temps été malade entre 6 mois et 3 ans (rhinos et compagnie, pas très grave, mais pénible et épuisant). Alors le paragraphe sur les anticorps qui protègent les bébés allaités… mouais… bon…
    Bref ! Je n’ai jamais culpabilisé pour l’allaitement, mais je culpabilise régulièrement parce que je monte vite dans les tours quand je m’énerve après mes ados… et pourtant, il y a de quoi s’énerver je t’assure ! Ce n’est pas un poil qu’ils ont dans la main, mais un immense balai !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  • folles bobines 2 juillet 2011 à 8 h 53 min

    je pense que la culpabilité fait partie intégrante de notre condition de maman, de notre instinct … J’ai été “césarisé” pour mes deux enfants … Mon ainée, à 7 mois, pour éclampsie aggravée … C’était ça où je ne serais plus là … Mon deuxième, à 9 mois passé … Ces deux grossesses ne m’ont générées aucunes contractions … A ce jour, je ne sais pas ce que c’est “tu enfanteras dans la douleur” .. Je ne savais pas que cela ne pouvait être qu’une douleur morale … (quoiqu’avec mon ainée, 10 jours de réa et tout ce que cela implique, la douleur physique était bien là) … La culpabilité, je me la suis crée seule … et je continue .. Je sais, c’est une forme d’auto destruction ou de masochisme, ou les deux … Ton article m’interpelle, car il est criant de vérité . Le choix de la maman est trop souvent discuté .

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  • Florence 2 juillet 2011 à 9 h 30 min

    Mes bb sont grands, 20 et 18, mais déjà la culpabilisation des mamans était en route (tous les problèmes psy ou autre des enfants : faute à la mère…). Et la grossesse comme l’accouchement trop gérés. Pour 1 Je suis arrivée toute guillerette à la clinique, tellement que l’infirmière m’a demandé si je faisais de la sophro. Ben, non! Je n’a même pas suivi les cours d’accouchement, mais ça je ne l’ai pas dit, je me suis doutée que ça la ficherai mal. Non, moi, j’étais juste contente de voir la tête de mon môme et de pouvoir le poser, un peu marre de le trimballer. Après c’était “c’est son premier, elle est arrivée tôt, on prend son temps”. En plus 11h du soir, pas envie de s’embêter. Mais moi, je savais parce que j’avais des contractions depuis un moment et que j’avais préféré rester cool à la maison avant, que c’était le bon moment. Ils ont fini par s’en apercevoir. Mon fils est né 2h après l’arrivée à la clinique. Et j’ai refusé de l’allaiter. C’est mon choix. L’enfant auquel on doit tout sacrifier j’adhère pas. Désolée j’ai décidé de continuer à exister en temps que personne à part entière et pas seulement mère, c’est-à-dire, comme on essaye de nous le faire faire, ne vivant que pour la satisfaction de nos petits monstres que pour et par eux. J’ai quand même été punie car je me suis payée des “tranchées utérines” méga contraction une grosse partie de la nuit et ses andouilles n’ont pas été fichues de me filer un calmant, pas déranger un toubib à cette heure là pour çà !
    Pour 2, je suis arrivée encore plus tard et il a fallu que j’exige la péridurale. Coup de bol, l’anesthésiste était dispo. 3/4 h après fifille était là, et moi en pleine forme, je ne pensais qu’à repartir avec mon bb sous le bras. Z’on pas voulu bien sûr!
    Ensuite les choses ne se sont pas arrangées si l’on se place du point de vue des “mamans parfaites”. Ces ingrats d’enfants n’ont jamais voulu des petits plats que je leur ai confectionné, sans doute le goût déjà dévoyé par le bib! Ont poussé aux petits pots et autres cochonneries toutes prêtes, sans aller jusqu’au chips-machins vautrés sur le canap quand même , hein ! Total, les 2 seuls gosses jamais absents de l’école ! Très peu de maladies infantiles et autres “accidents” de gosses. Et là où vous voyez carrément pointer la mère indigne, c’est que je n’ai pas fait de cahiers en consignant religieusement tous leurs bons mots, que j’ai oublié à quel âge ils ont eu leur première dent, marché…çà s’est fait et sans trop de souci, une seule otite pour 2 ! pas de méga rage de dents…tous ces “faits d’armes” qui hantent la vie de certaines mères. Pour moi, tout ça est normal et fait partie de la vie. Je suis là pour les aider à grandir, devenir des gens bien et si possible capables d’être heureux. “Disparaître” à leur profit ne m’a jamais semblé la solution, mon sens du sacrifice doit être beaucoup trop atrophié. Ceci dit j’adore mes gosses et depuis toutes ces années être mère me va bien, dans ces conditions là c’est un bonheur. Il faut juste être assez dure d’oreille et proposer aux donneurs de leçons de leur laisser nos marmots en pension. En général, ça les calme.
    Excuse-moi d’avoir été un peu longue, mais je n’admets pas qu’on rende les mamans malheureuses ou angoissées. Chacune doit vivre sa maternité comme elle l’entend, du moment que mère et enfant sont bien dans leur peau ! Belle journée.

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  • claire 2 juillet 2011 à 8 h 59 min

    J’ai trouvé ce texte très sympa. Pour ma part, je n’ai pas d’enfants, donc pas de pression de ce côté là; mais la culpabilité peut intervenir sur tous les aspects de la vie; il y a de quoi faire!!!!!

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  • Charline 2 juillet 2011 à 10 h 26 min

    @Florence : très joli texte aussi , très déculpabilisant et ça fait du bien !!! Ce n’est pas parcequ’on ne sait plus quand ils ont marchés ou eu leur 1ere dent que l’on est des mauvaises mères !!!! on est pas que des parents et ça c’est une certitude !!!

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  • Audrey 2 juillet 2011 à 15 h 08 min

    Moi j’ai beaucoup culpabilisé à cause de mon allaitement raté (la montée de lait ne s’est jamais faite… et ce serait quelque chose d’héréditaire, à confirmer pour le prochain)
    De toute façon nous ne sommes ni parfaites, ni infaillibles alors….

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  • Sekhmet 2 juillet 2011 à 16 h 00 min

    Ah ben moi je te rassure… si t’as 37 ans et que tu es sans enfants… tu DOIS culpabiliser aussi !!! ))))

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  • Tililou 3 juillet 2011 à 0 h 05 min

    Vous savez les filles, lorsque l’on allaite, on se fait également pointer du doigts. Pas les premières semaines, bien-sûr, mais quand ça dure plus longtemps que la normale… ou plutôt que la moyenne, les gens commencent à vous regarder bizarrement et à penser que vous avez une attitude très malsaine pour votre petit.
    Et je voulais aussi ajouter que l’allaitement peut-être un vrai choix, pas une façon de ne plus exister et de se faire “bouffer” par son enfant. Si c’est un vrai choix, fait en connaissance de cause, c’est une formidable relation. Et personnellement, si j’avais dû le rater, je ne sais pas si j’aurais culpabiliser (sûrement que oui), mais j’aurais aussi été très très très déçue.
    Ceci étant dit, je ne reproche rien au maman qui choisissent le biberon. Mais ce qui m’énerve, ce sont tous les conseils à la Tata Gertrude donnés par le monde médical qui peuvent être directement responsables d’un raté au niveau de l’allaitement, pour une maman qui aurait voulu le vivre: ça c’est très dommage.

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  • Xtinette 3 juillet 2011 à 8 h 48 min

    On aurait besoin de quelques séances de psy pendant la préparation à l’accouchement… parce que apprendre à respirer c’est bien mais ça m’a servi à rien alors qu’aborder des sujets sérieux et aussi renseigner sur la césarienne (par exemple !) ce serait utile !

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  • Maman Bavarde 4 juillet 2011 à 9 h 49 min

    A toutes,

    Merci de vos commentaires

    @Dark, c’est clair, une sacrée pression…et pour la césa, comme pour tout, c’est justement de ne pas culpabiliser. Ne pas risquer la santé de la maman et du bébé, c’est quand même important, nan?!

    @ Charline, c’est ça qui est important…ne pas culpabiliser, parce que c’est comme ça, et qu’on ne s’en porte pas plus mal…

    @ Exuperance, je suis complètement d’accord avec toi…mais lors d’un premier enfant, quand on est psychologiquement fragile, les hormones en ébullition, on n’arrive pas forcément à avoir le recul nécessaire…

    @ Anaïs, tu vois, culpabiliser pour quoi? A partir du moment où tu fais ce qu’il faut pour que ta fille prenne du poids, et que tu ne la mets pas en danger…il n’y a aucune raison de culpabliser…

    @Mme Déjantée, tu as parfaitement compris le fond de cet article, que je voulais plus léger que critique…Mais le souci reste là, et si je l’écris, c’est pour permettre, peut-être, ne serait-ce qu’à une femme de relativiser…Il y a effectivement un gros souci dans la prise en charge de la nouvelle maman en tant qu’être humain unique, avec ses émotions propres…

    @Tililou, sauf que tu ne savais pas. Et que ptit loulou va très bien, nan?!

    @Brynette…tu montes dans les tours parce que u les aimes, parce que tu leur donnes un cadre de vie, pour leur bien, pour leur avenir…et ça, s’ils ne le comprennent pas aujourd’hui, ils le comprendront un jour!

    @ Folles bobines, merci de ton témoignage…”la culpabilité, je me la suis créée…” surtout à cause du regard des autres et de ton avis préalable sur la question. Comme tu le dis, tu ne serais plus là à l’heure actuelle, pour t’occuper de tes deux ptit lous… on peut donc remercier la césa, et ne pas culpabiliser d’avoir utilisé une technique qui t’a gardé en vie, non?

    @ Claire, c’est sûr…on retrouve la culpabilité partout…et on pourrait en faire 25 articles différents!!!!

    @ Florence, on est parfaitement d’accord. En tant que mère, je suis là pour aimer mes enfants et leur donner des armes pour les aider à affronter leur vie future. Avec amour, tendresse, et regard objectif. Qu’importe la façon dont je les ai “sorti”, nourri, …c’est vraiment ce que j’essayais de faire passer dans ce message…

    @ Charline, en plus, pour le moment, il n’a pas une seule dent, le bougre!!!!

    @ Audrey, oui tu vois, pourquoi culpabiliser? Pas de lait, pas de lait…tu pourras apporter plein d’autres choses à ton enfant…”j’ai pas de lait, mais j’ai plein d’amour à te donner”…

    Sekhmet, ah oui, j’imagine!!!!!! allez, t’en reprendras bien une ptite dose avant de partir!!!!

    @ Tililou, on est d’accord, et à aucun moment je n’ai voulu faire de clans pro et anti allaitement. Simplement, je raconte ce que j’ai vécu. J’ai été déçue de ne pas pouvoir continuer l’allaitement, mais en aucun cas, je ne me suis sentie coupable. Et il est clair que les mères qui allaitent ont aussi leur part de culpabilité qui peuvent leur tomber dessus à un moment ou à un autre…le but étant de s’éloigner des détracteurs en tous genres, pour vivre pleinement les choses POSITIVES!!!!!

    Xtinette, c’est clair. J’avais demandé à la sage femme de nous parler de la césarienne (intuition?!!) parce que je voulais pouvoir me préparer à toute éventualité, justement… On devrait en parler plus, je trouve aussi…

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  • Brynette 4 juillet 2011 à 15 h 10 min

    Je me retrouve énormément dans le message de Florence qui a su trouver les mots pour exprimer ce que je ressens.
    Samedi j’ai fait du shopping avec ma fille et quel bonheur de l’entendre me remercier je ne sais combien de fois pour le superbe sac en jeans que je lui ai offer ou encore pour la paire de sandales (vraiment nécessaires tellement elle n’avait plus rien !) à 12€50 en soldes ! Et quel bonheur quand elle m’a vue me faire plaisir également en m’offrant cette petite paire de mules bradée à 70% ainsi qu’un livre de recettes. Nous étions comme deux ados, contentes de nos achats et ces moments-là valent de l’or.
    Alors oui, moi aussi je suis raide dingue de mes gosses, mais oui je vis également pour moi et mon chéri. Du coup, j’avoue ne pas appréhender le jour où ils quitteront la maison.

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  • Brynette 4 juillet 2011 à 15 h 12 min

    OFFERT avec un T bien sûr ;o)))

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  • Aifee 29 août 2011 à 15 h 31 min

    je culpabilise

    Parce que je suis enceinte de 3 mois et que
    – J ai déjà pris des kilos (bon moins de 10 quand même)
    – Que manger un double cheese chez macdo, c’est quand même bon
    – Que manger trop de bonbon, bah c’est plein de vitamine
    – Parce que c’est la première fois de ma vie que j arrive pas à manger équilibré
    -Parce que j ai rien acheté encore
    -Parce que je suis une loque et qu un rien me fatigue…
    – Parce que j ai jamais pris soin d’un bébé avant que le mien arrive…
    (liste à compléter…)
    Mais bon, je suis tellement heureuse

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