Je suis venue te dire que mon roman sort dans une semaine. 


C’est la fête aux émotions dans mon cœur. La joie en est l’invitée d’honneur. L’excitation s’est déclarée reine de l’organisation. La hâte joue au DJ, la fierté s’improvise boute-en-train. Ça swingue, ça tambourine, ça chahute. 
Ça fait du bien. 


Et puis, tapie dans l’ombre, il y a la peur, prête à menacer de tout stopper, comme une voisine aigrie qui appelle les autorités pour tapage nocturne alors qu’il n’est que 21 heures.
Les autres essaient de l’embarquer dans l’ambiance festive, mais elle résiste. Faudrait pas se laisser aller, au risque de tomber de haut et de se faire mal. Elle est accompagnée du syndrome de l’imposteur, qui tente de faire des croche-pieds à la fierté. 


Et vous savez quoi, je ne leur en veux pas de calmer les ardeurs des autres convives. J’apprends à accepter que toutes les émotions ont le droit de coexister, et que c’est ce qui fait celle que je suis.
Je crois que si je leur interdisais l’entrée, la fête risquerait de dégénérer. Je dois juste les considérer comme des invités un peu rabat-joie, mais qui ont de l’intérêt. Leur faire une place sans trop les écouter. 
Et vous m’y aidez. Merci pour vos mots, vos partages, vos clins d’œil, vos messages. Vous faites partie de la fête de mon cœur. 💕 (j’assume cette phrase qui dégouline de gnangnantitude) (et ce mot qui n’existe pas.) 


« Plus on avance, plus on s’approche », philosophait une de mes copines il y a 20 ans en rentrant de soirée. Et ça n’a jamais été si vrai. La fête peut continuer.

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