Je vous pose le décor  : Un hôtel 4 étoiles en plein coeur de Paname, une piscine longue de 15 mètres dans une ambiance de conte de fées, trois copines qui n’en reviennent pas d’être là… Et moi, au milieu de cette piscine, en train de chanter du Princesse Sarah.

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Nos tronches à la Floutch, Marine et moi quand on vit un rêve.

Et là, le drame. Enfin plutôt la crampe. Une crampe de malade, à m’en déformer le muscle (putain, j’ai un muscle, si si, je le vois bouger, là, et faire une boule !)

J’ai vu ma vie défiler devant mes yeux. Je ne pouvais plus nager, j’allais couler à pic… Bon, ok, j’avais pied. Mais seulement pied droit, le gauche refusant obstinément de m’obéir, comme si un alien s’était emparé de mon mollet gauche. Je douillais sévère.

Fucking crampe. J’aurais dû éviter le vin blanc hier. Ou dormir. Ou arrêter le sport. Oui, c’est ça, promis, juré, craché (mais pas dans la piscine), si je m’en sortais, j’arrêterais le sport.

Sous le jet d’eau, la boule s’est ratatinée un peu, mon muscle a presque repris forme (de muscle). Mais la réminiscence de la douleur persistait. Comme je ne voulais pas passer pour une chochotte, je l’ai néanmoins occultée. J’ai enfilé mes escarpins et j’ai filé sur une péniche pour boire du champagne avec les copines. (chacun ses priorités)

Et le lendemain, j’avais Efluent. Et toujours mal. Vers midi, je me refusais toujours à aller vérifier quelle maladie grave j’avais sur Docti, tandis que la moitié des personnes (sur 213 environ) à qui j’avais raconté ma mésaventure (appelez moi Madame Radote) m’avaient convaincue que ce ne pouvait pas être une simple crampe. Audrey, docteur de mon physique (si, c’est ce que j’ai compris) était formelle : il s’agissait d’une contracture musculaire.

Bon. Ok. Concrètement, je devais danser à 18h 30 perchée sur mes talons de 10. Il fallait trouver une solution. C’est là que les filles m’ont parlé du stand Sigvaris. Sigvaris, je les connais bien. Je fais toujours des photos marrantes sur leur stand. Leurs collants, je les ai essayés pendant la grossesse, je les trouvais mignons. Alors j’y ai couru claudiqué,  les suppliant de me prêter une paire de chaussettes. Touchés par mon histoire (à moins que ce ne soit la flippe que je me laisse crever sur leur carré de moquette comme je l’avais annoncé), ils ont accepté de faire une exception. C’est qu’il faut un avis médical, normalement. Ils ont mesuré ma cheville, mon mollet et ma douilletterie (apparemment ils n’avaient pas assez de mètre ruban pour cette dernière mais comme ma dignité était anéantie, ça compensait.)

Je me suis massée avec une crème musculaire d’Harmony, ma coach du soir. Et j’ai enfilé la chaussette. Je dois faire mon mea culpa. Pendant la grossesse, je n’avais jamais senti les bienfaits des bas de compression.Tout au plus, je me disais que ça évitait pire. Là, au moment où le haut de la chaussette s’est arrêtée sous mon genou, j’ai ressenti le MIRACLE. Putain, je vous jure. Je sentais toujours la boule, hein. Mais je pouvais presque faire des sauts de gazelle, si je voulais (j’ai décidé que non, quand même, fallait pas abuser.) Mais j’ai sautillé sur le stand Sigvaris pour les embrasser, tous. (ils se demandent encore qui est cette tarée.) J’étais tellement heureuse que je leur ai demandé de me réserver une place pour leur show TV du lendemain. Je voulais parler au Monde entier, à commencer par les lecteurs de Parole de Mamans, de ces bas qui m’avaient sauvé la vie (enfin, la boule.) (vous pouvez voir la vidéo ici)

Et le soir, j’ai réussi à danser (mais ça, je vous en reparlerai !)

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Un grand merci à Sigvaris d’avoir sauvé mon aventure Efluent ! (et psssssttttt les femmes enceintes, venez découvrir pourquoi il faut mettre des bas de compression pendant la grossesse ici !)

 

 

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