Demandez moi où se trouve le câble d’un ancien appareil photos inutilisé depuis 6 ans, la photocopie du baccalauréat du N’Am ou le trèfle à 4 feuilles cueilli en 2012 par Niafette et je les trouve. Je m’assois, je réfléchis, je visualise notre bordel organisé, et tout à coup, j’ai le déclic. Je fonce et mets le doigt sur l’objet convoité. C’est un peu mon incroyable talent, et ça en bouche toujours un coin au n’Am et aux enfants qui adorent me demander de trouver ce qu’ils cherchent.
Oui. MAIS. Comme le cordonnier qui est toujours le plus mal chaussé (ou le coiffeur le plus mal coiffé ?!), je suis sans arrêt à la recherche d’un truc fondamental et nécessaire immédiatement. La faute, justement, à cette mémoire que je crois sans failles mais qui n’est pas infaillible.
Ainsi en est-il de ma carte d’identité. A chaque fois que je la montre, je la balance ensuite nonchalamment dans le fond de mon sac à mains du moment (et je change souvent de sac), me disant que la prochaine fois, je saurais exactement où chercher.
Et lorsque j’en ai besoin maintenant tout de suite immédiatement… je dois refaire le chemin inverse de mes différents agissements sur plusieurs jours, voire semaines. L’inspecteur gadget de la carte d’identité.
Si la nécessité n’est pas absolue, j’attends de ne plus avoir à la chercher, persuadée de tomber dessus quand je chercherai le carnet de santé ou le baume à lèvres. C’est inévitable, on retrouve toujours ce qu’on ne cherche plus. Je me dis qu’un jour, le déclic de l’organisation viendra à moi.
Et il est peut-être arrivé. Avant-hier, j’ai eu besoin de faire une photocopie de ma carte d’identité. Ce n’était pas urgent mais il valait mieux que je ne remette pas au lendemain ce que je pouvais faire le jour même. (oui, je deviens mature.)
Dans mon porte feuille, point de carte. Ni dans mon sac rose. Tiens, dans le gris non plus. Et pas non plus dans le turquoise. Mon cerveau a commencé à s’embrumer, et à faire l’inventaire de mes derniers besoins en carte d’identité. Enfin, une partie de mon cerveau. Pendant ce temps, l’autre partie se souvenait que dimanche, il me FALLAIT cette carte d’identité, pour partir en Guadeloupe. Un séjour express que j’attends comme d’autres attendent le messie, l’amour ou un but du PSG. Un immense rêve. Que je ne pourrais pas réaliser sans la carte d’identité avec laquelle je m’étais inscrite pour le voyage.
Avant de suffoquer d’angoisse et de me mettre à pleurer, j’ai fouillé et RE-fouiller tous les sacs.
Et puis je me suis souvenue que je l’avais utilisé au comptoir des éditions Marabout. Qu’en la récupérant, j’avais fait tomber l’intégralité de mes livres, feuilles et tickets.
Mazette (de bordel de merde.)
J’ai vu la Désirade et le lagon s’éloigner de moi, avec un panneau : “t’as qu’à être moins bordélique.”
La mort dans l’âme, j’ai appelé l’organisatrice du voyage. ” Bon, il semblerait que j’ai perdu ma carte d’identité, alors… je suis bien embêtée, mais… ”
Au moment même où je lui avouais que j’étais un véritable boulet du voyage, une serial faileuse de l’organisation, j’ai vu une petite pochette rose dépasser du canapé.
J’ai hurlé dans le combiné.
Ouiiiiiiiiiii ! Pour éviter de perdre LA carte d’identité, je l’avais rangée dans une pochette spéciale…
Bref, je pars en Guadeloupe dimanche. Et l’organisatrice sait qu’avec moi, ça risque de ne pas être de tout repos !
😀 😀 😀
j’ai envie de dire OUF
Haha j”ai l’impression de lire ma meilleure amie 🙂
Moi je sous tout l’inverse, j’ai une organisation militaire! Donc on se complète bien avec elle 🙂 lol
Bon voyage 😉 <3
coucou!!oulalala…que de suspens 😀 mais le pire a été éviter 😉
[…] échapper, il y a eu la Guadeloupe… ça aurait été vraiment dommage que je ne trouve pas ma carte d’identité. (nan parce qu’avouez, vous m’avez détesté mais vous avez également kiffé les […]