La coccinelle se promenait tranquillement sur les bords de la baleine lorsque Niaf la découvrit et poussa de grands cris de joie. 

“Ouiiiiiiiii, une coccinelle! Maman, on peut la garder dis?”

la coccinelle

(à ce stade je pense qu’il faut que t’informe du fait que la baleine, c’est notre mini piscine. Quant à la coccinelle, c’est bien une coccinelle.) 

Bref, le niaf venait de choisir un animal de compagnie, qu’il n’allait pas être facile de surveiller. 

Les 30 premières minutes, il m’a abreuvé des histoires de la coccinelle. C’était fou, c’était la troisième qu’il en voyait en l’espace de quelques jours. Celle-là, c’était son amie pour la vie. Faut dire qu’elle avait eu une existence déjà riche en rebondissements et autres aventures. (non, tu ne veux pas savoir, je t’assure.) 

Il fallait qu’on en prenne soin, de cette petite coccinelle, tu comprends? 

Au départ, j’ai cru que ça allait l’amuser encore un quart d’heure, et qu’ensuite, on pourrait continuer notre vie, elle dans l’herbe ou bien là où elle en aurait envie, et moi avec mon super roman sur ma chaise longue. 

Mais non. Je suis devenue surveilleuse en chef de coccinelles. Encore une compétence à glisser dans mon CV de mère, tiens. Tant que la coccinelle, baptisée de façon assez logique Coccinelle, s’amusait à gambader sur le bras du Niaf, ça pouvait encore passer. Je n’avais qu’à marmonner “Oui oui” de temps en temps, en hochant vigoureusement la tête tandis que le niaf m’abreuvait des histoires passionnantes de la coccinelle. 

“Ohohoh! La coccinelle est sur ma main! Oh oh oh! La coccinelle s’est arrêtée! Oh oh oh, la coccinelle vient de descendre de mon bras!” 

Mais à chaque fois que la coccinelle décidait de faire sa vie sur MON transat, il fallait que je me lève, et que je la suive du regard, sans jamais la lâcher. 

Au bout de deux heures, je n’en pouvais plus et j’hésitais à signaler au niaf que les coccinelles, ça donne des boutons au derrière si on les regarde de trop près. (quoi?!) 

Mais comme je suis une mère aimante, j’ai continué à surveiller la coccinelle. (un jour, on m’offrira une médaille.) 

Jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Horreur, malheur, calamité. (bon, tant pis, pour la médaille).

J’ai réfléchi à 12 000 histoires suffisamment plausibles pour justifier son départ. 

” La maman coccinelle est venue récupérer sa fille, elles sont parties goûter.” 

“La coccinelle m’a dit qu’elle avait un stage à faire pour récupérer des points, elle revient.”

Hum. La vérité, ce serait bien, non? 

La vérité, c’est que le niaf était en train d’étudier un morceau de sucette tombé sur la terrasse et devenu point de meeting d’une famille de fourmis. 

Et qu’il n’en avait plus rien à cirer de la coccinelle, dont il n’a pour le moment, toujours pas demandé de nouvelles. 

J’ai peur pour mon avenir les gars, je vous le dis. 

2 Commentaires

  • Vlynette 20 juillet 2015 à 10 h 32 min

    Moi aussi, je veux rigoler ! Je passe le prendre tout à l’heure 🙂 🙂 🙂

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  • Maman raconte 20 juillet 2015 à 16 h 55 min

    Tu as de la chance avec les coccinelles ! Le mien s’entiche de tous les bourdons qui butinent sur nos lavandes… Alors imagine un peu mon stress quand il se met en-tête de les attraper pour les câliner !

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