Je ne suis pas ce qu’on peut appeler une “fan”. (à part pour Patrick Bruel, mais Patrick est à part, non? La réponse est oui). Il ne me viendrait pas à l’idée de demander un autographe dans la rue à une célébrité, ni même de faire une heure de queue pour assister à une séance de dédicace.

Par contre, j’aime voir les gens que j’apprécie heureux, et j’ai fort regretté de ne pouvoir venir féliciter Sophie ou Serena lors de leurs premières séances de dédicace.  Alors, quand j’ai découvert que je serai à Bordeaux le week-end où Ginie dédicacerait pour la première fois  “Le premier jour du reste de ma vie“, il m’a semblé évident que j’allais y être et faire partie de la fête.

Je m’attendais à être heureuse de lui parler les yeux dans les yeux, sans écran ou téléphone entre nous,  je m’attendais à éprouver de la joie devant son bonheur.

(ok, je m’attendais aussi à la retrouver totalement stressée et roulée en boule d’angoisse sous sa table de dédicace, se demandant si quelqu’un allait venir -son syndrôme de l’imposteur en pleine action-.)

Mais je ne m’attendais pas à être émue moi-même.

Entendons-nous bien, je sais que ma glande lacrymale a été court-circuitée pendant ma grossesse et qu’il suffit maintenant que quelqu’un pleure pour que je me mette à pleurer. J’assume moyennement mais je fais avec.

Là, personne n’avait encore versé de larmichette que mes yeux s’embuaient tout seuls. Voir son papa dans un coin du Cultura la couver du regard avec une fierté qui illuminait le rayon bandes dessinées. Regarder le mari presque-tout-neuf qui n’arrivait plus à s’éloigner du magasin alors qu’il avait un bébé presque tout neuf à récupérer. Découvrir des nanas qui venaient timidement demander une dédicace, une photo, puis qui riaient de bon coeur aux jolis mots de Ginie… Ça m’a foutu les poils (l’effet Ginie sans doute). Et j’ai ressenti comme une vague de bienveillance, d’amour et de partage. (je crois que si les témoins de Jéhovah étaient venus à ce moment là, je les aurais pris dans mes bras en leur disant que moi aussi je les aimais.)

Pour masquer l’émotion qui me submergeait (grande sensible va), j’ai fait diversion. En parlant et en riant fort (hum, ah nan, ça il paraît que ça, c’est comme d’habitude), en écrivant des mots idiots que Ginie devrait tirer au sort pour écrire ses dédicaces. (pardon à la lectrice qui va prêter un livre dédicacé à base de tronche de cucurbitacé.) Et puis j’ai fait la rondade, j’ai ri encore plus fort, j’ai joué à cache cache dans le rayon littérature érotique.

dédicace-virginie-grimaldi

Je n’ai pas de point de comparaison en matière de dédicace, mais je sais une chose : Ginie, elle est en dédicace la même que sur son blog : drôle, généreuse et simple à la fois. Et pour celles qui n’auraient pas encore lu son livre, vous le dévorerez comme elle s’occupe du fondant au chocolat : sans en laisser une miette. 

PS: Article non sponsorisé (bon, ok, elle m’a payé le déjeuner.)

Pour suivre ses prochaines séances, c’est par ici –> Ici .

virginie-grimaldi-dédicace

5 Commentaires

  • allomamandodo 12 mai 2015 à 8 h 18 min

    <3

    (LE comm qui sert à rien)

    (Enfin si, quand même!)

    Répondre
  • Fred / Une souris bleue 12 mai 2015 à 8 h 36 min

    Mais merci !!! J’ai l’impression d’y avoir été comme ça 😉 et puis oui bien sur que Patrick est à part !!!

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  • bbb's mum 12 mai 2015 à 14 h 18 min

    rôôôô trop bien ! <3 à toutes les 2 !

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  • Mary Leviandier 13 mai 2015 à 10 h 50 min

    J’adore!!!!

    Répondre
  • Micheline 19 mai 2015 à 8 h 24 min

    Le livre déjà parle de lui même et j’avoue que tu es légèrement en retard pour la promo du livre car j’en ai beaucoup entendu parlé sur la toile
    Tu es super funny

    Répondre

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