La vie, c’est comme un tour de grande roue. Des hauts, des bas, de l’impatience, de l’appréhension, de l’émerveillement, de la déception. C’est rapide, un tour de grande roue, il faut en profiter, ouvrir grand les mirettes, engranger un maximum d’images à te repasser quand tu seras redescendu.
Parfois les engrenages se rouillent. On crie à l’injustice, au scandale. Et puis, comme le dit si bien un grand philosophe des temps modernes, la rouetourne tourne. Et c’est reparti pour un tour.
En mai, j’ai fait plusieurs tours de grande roue, et juin n’a pas encore commencé que la roue continue de tourner. Mais j’ai envie de ne garder que ce qu’on voit d’en haut, que ce qui est joli, que les belles leçons de vie apprises malgré les engrenages rouillés.
Le bonheur, il est là où on veut le voir. (n’en déplaise à Christophe Maé) (ça va, on a la culture qu’on peut.)
Il prend la forme d’un trèfle à 4 feuilles découvert comme un trésor dans le jardin, et gardé précieusement pour porter bonheur à un petit garçon qu’on aime.
Il ressemble à un cadeau choisi avec soin pour te faire plaisir, que ce soit un panier de fruits au mojito ou un bibi homard (parce que L’amitié c’est comme un homard, y’a pas d’explication)
Il se promène dans les champs de colza, même (surtout !) si on en ressort jaune de la tête aux pieds.
Il est simple comme d’apprendre à rouler des makis après avoir fait un concours de Y avec son corps.
Il est dans les gouttes de pluie (on est servis) qui croisent le soleil. (si, il existe, le soleil. J’ai une copine qui m’a dit que la coiffeuse de la tante de son voisin l’avait vu.) Et dans les nuages offerts par une amie.
Il brille dans leurs regards en t’offrant une rose pour dire bonne fête (juste avant de hurler “on te la donne parce qu’on l’a eue gratuite au magasin ” !)
Il éblouit dans les sourires, les rires, les fou-rires. Et il tourne comme les cerceaux à un cours de hulla hoop et comme les robes de pin-up dans le métro parisien, léger comme les bulles de champagne. Il tourne comme la grande roue au pied de laquelle on a dormi l’autre nuit.
Merci à toi et à Christophe Mae pour cette jolie leçon de vie!^^ Et vive les mojitos, les homards (après tout pourquoi pas), la vie vue d’en haut et les petits plaisirs simples!
J’adore ce billet, il est plein de tendresse et de douceur… Ravie de te découvrir au fil de tes billets et hâte de te relire encore ! Bise!
<3
Quel joli mois de mai !!! Et comme tu le racontes bien 🙂 🙂 🙂