Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré la lecture.

J’ai fait une orgie de bibliothèque rose, je riais à gorge déployée en lisant, relisant et re-relisant Fifi Brindacier. Je vivais dans ma bulle dès que je commençais à bouquiner, plus aucun son extérieur ne m’atteignait. Et c’est toujours le cas !

Alors je pensais bien qu’avec Niafette, j’allais encore pouvoir me régaler de littérature jeunesse.

Et là, la douche froide. J’en ai essayé, des livres. J’en ai lu, des albums. J’ai fouillé, refouillé, pour trouver une collection qui lui donne l’envie de tourner plus de 10 pages. Elle en a eu, des envies. Jamais suffisantes pour lui faire finir un livre. ô, désespoir.

Et puis un jour, Sophie m’a annoncé qu’elle écrivait un livre pour les enfants à partir de 8 ans. Habituellement, je lis les livres de Sophie avant qu’ils ne soient publiés. Je suis une sorte de bêta lectrice, et j’avoue que j’adore ça. Mais là, elle ne voulait pas de moi. Elle voulait Niafette.

Je lui en ai touché deux mots. Tu sais, Niafette, ma copine Sophie Henrionnet, celle qui est écrivain… elle écrit un livre, elle voudrait avoir ton avis… alors non, il n’est pas vraiment en format livre. Et puis, il y a sûrement des choses qui vont changer… en fait, il n’est pas publié. En fait, il n’est même pas encore fini.

Elle a ouvert de grands yeux. Un écrivain voulait son avis sur un livre qui n’était même pas encore fini. Son avis comptait.

Je lui ai imprimé les premiers feuillets, je les ai reliés. Elle a lu comme si c’était une question de vie ou de mort. Elle a lu avec envie, plaisir, délectation. Elle a relu pour y apposer quelques annotations, qu’elle a transmis timidement à Sophie lors d’un salon du livre.

Elle a lu, elle a réclamé la suite. Elle a lu un manuscrit qui s’appelait “Les bilans de Clémentine”, et qui est devenu un livre, qui s’appelle “Les journées calamiteuses de Clémence”.

Elle a adoré le manuscrit. Elle adore déjà le livre et son graphisme jeune, dynamique et coloré.

Elle a aimé d’autant plus que Clémence a perdu sa maman, qu’elle a un petit frère, qu’elle va déménager et que ce n’est pas facile pour elle. Entre identification et petits plaisirs, elle a lu avec bonheur. Et elle espère bien que ” les journées calamiteuses de Clémence” vont avoir une suite.

Et j’avoue que moi qui pour une fois, ne l’ai lu qu’à sa sortie, je l’espère aussi… parce que ce livre a vraiment donné envie à Niafette le goût de la lecture (qui du coup s’est mise à lire “les mondes de l’arbre” !)  et que moi aussi, je l’ai adoré !

Et ça, c’est la cerise sur le gâteau !

sophie henrionnet

Bref, lisez le vite !

Les journées calamiteuses de Clémence, par Sophie Henrionnet, aux éditions PlayBac.

Quatrième de couverture :

Je me présente : Clémence, 13 ans, fan des yaourts à la cerise et véritable aimant à catastrophes.
Depuis que Maman est morte, il y a trois ans, lorsque je fais le bilan de ma journée, j’hésite entre exécrable, calamiteuse ou épouvantable. Rien ne s’est arrangé depuis que Papa a décidé de déménager dans une autre ville et de nous forcer à cohabiter avec Lucile et son dégénéré de fils.

Je fais des efforts, mais, entre les pestes du collège, mon voisin très très louche et mon meilleur ami Max qui ne veut plus me parler, je me demande bien comment je vais survivre à cette nouvelle vie ! Heureusement, même quand la situation semble désespérée de petits miracles peuvent se produire !

A partir de 8 ans.

EnregistrerEnregistrer

4 Commentaires

  • mijue 21 septembre 2017 à 21 h 50 min

    je vais le commander dès demain pour la bibliothèque alors!!!

    merci du conseil!

    Répondre
  • la Nana 22 septembre 2017 à 9 h 28 min

    Merciiiiiiiiiiiiiii! Ma filleule Clémence a son anniversaire dans 2 jours, si ca c’est pas un heureux hasard, commandé dans la minute qui a suivi la lecture de l’article!

    (signé: une nouvelle lectrice qui a quasi lu tout (!) le blog en quelques jours!)

    Répondre
  • Melly 22 septembre 2017 à 14 h 08 min

    ça n’a pas grand chose à voir avec ta lecture mais je suis amoureuse de ta tasse ^^

    Répondre
  • Et puis Colette. { roman graphique } - Chut ! Maman bavarde. 8 octobre 2018 à 7 h 13 min

    […] autres chroniques sur les histoires incroyables de Sophie Henrionnet, ici et là. Des genres totalement différents, parce que Sophie est une magicienne qui réussit à […]

    Répondre

Laisser un Commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.