Pendant la grossesse, on a une énorme excuse

pour chaque coup de folie, chaque méga envie, chaque larme qui s’échappe et se transforme en sanglots inconsolables (tout ça parce que notre chouchou s’est fait éliminé de Pékin Express, par exemple.)

Ce sont les hormones.

Elles sont viles, elles sont traitres…mais elles ont bon dos, les hormones, quand tu meurs d’envie de te taper la fin du paquet de schockobons vers 3 heures du mat’ et que le paquet est resté dans la voiture…et donc que tu coup’d’coudifies ton amoureux pour qu’il aille les chercher là, maintenant tout de suite, viiiiiiiiiiiiite.

Elles marchent également lorsque tu tombes sur the objet de puériculture dont tu n’as pas encore saisi l’objectif mais que tu VEUX avoir parce qu’il ira trop bien avec la déco de la chambre.

Bref, les hormones, ça peut vite devenir ton meilleur allié.

Or, ce mariage, c’est pour moi un peu une grossesse éclair. 4 mois pour faire passer mes ptits caprices, une journée marathon, et ensuite…ah oui, c’est là que ça change, normalement, une fois que c’est passé, on peut dormir. (donc, presque mieux qu’une grossesse, en fait.)

Parce que oui, j’y crois, les hormones de mariage, ça existe.

Un exemple tout con. ça ne t’est jamais arrivé, à toi, de te retrouver à un mariage, de voir débouler la mariée, et d’un seul coup, de la trouver si magnifique dans ce somptueux décor, avec tout cet amour qui déborde de son regard, toute la complicité qui l’unit à l’homme à côté d’elle, d’entendre le son des violons, et d’avoir la gorge nouée et une larme à l’oeil? Ouais, les hormones de mariage.

Qui m’ont frappée de plein fouet.

Au départ, le mariage n’était pour moi qu’une formalité. Le truc qu’il faut faire, alors autant en profiter. Mais plus on avance, plus les hormones de mariage se diffusent à l’intérieur du dedans de moi-même, et m’insufflent une énergie nouvelle, et surtout, des envies assez chelous, il faut bien l’avouer.

C’est ainsi que je me suis presque retrouvée à supplier le N’Am de louer une machine à barbe à papa.

Pourquoi? Parce qu’ j’avais imaginé des photos de mes cops et moi, avec les barbe à papa. Ouais, ok, 115 euros de matière nuageuse, collante et que personne ne finit jamais pour une photo, c’est peut-être un tout ptit peu exagéré, mais j’en avais tellement envie…

barbe à papa- arbre

Regardez comme c’est choupi trooooooognon! Voilà. (source)

Ensuite, il y a eu ce lâcher de ballons. C’est ma mère qui m’en a parlé, des trémollos dans la voix, c’était trop meugnon, patati patata. Normalement, je me serais marré, j’aurais dit “ah ouais, chouette”, et puis Basta. Là, je nous ai vu, tous unis avec nos ballons lancés au vent comme les lampions pour la naissance de Raiponce (oui, j’ai une sacrée culture.)…Il me fallait des ballons. Le N’am m’a encore une fois fait redescendre sur Terre (sans hélium) en me disant “et pourquoi pas des tourterelles, tant qu’on y est?” Ouais, bof. Ou des moineaux. Avec Tonton Richard, on a plutôt opté pour le lâcher de pets, un peu plus tard dans la soirée. On fait ce qu’on peut.

Mais ces hormones de mariage, elles font bien d’autres ptits coups par derrière, encore. Pourquoi crois-tu que je me suis retrouvée avec deux robes (et cette envie régulière d’en avoir d’autres) ? Les hormones de mariage. Mes bottes en caoutchouc? Les hormones de mariage. Cette alliance hors de prix ? Les hormones de mariage, évidemment.

Les hormones de mariage me poussent vers le meilleur comme vers le pire. Ah, bah comme le mariage en fait!

Et en vrai, même si ça marche moins bien que celles de grossesse… Compte sur moi pour en profiter!

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