Les pingouins de Madagascar: la sortie (scolaire.)

Les pingouins de Madagascar sortent ce mercredi au ciné, mais je l’ai vu en avant-première la semaine dernière. Ouais, une invitation.

Bon, en fait, pas VRAIMENT une invitation. On m’a demandé d’accompagne la classe de Niafette en sortie au ciné, j’ai dit oui, et ce n’est qu’en rentrant que je me suis rendue compte que Les pingouins de Madagascar n’était pas encore sorti.

Alors, aller au ciné avec une classe, c’est un peu comme aller à la piscine avec 25 élèves .

C’est pas tout à fait pareil qu’en famille. D’abord parce que pour y aller, j’étais assise à côté de Djayson, son bras cassé, et l’histoire de sa vie (et non, ce n’était pas le roi lion.) Ensuite, parce que dans le ciné, Niafette était à 35 fauteuils de moi. Et que la salle était bondée d’enfants sans parents. (ça fait flipper). Les adultes présents se promenaient donc, le doigt sur la bouche, prêts à intervenir.

Et moi, j’étais coincée entre Djayson (je crois qu’il m’aime bien) et Kévin. Les deux garçons avaient plein de choses à se dire. Tympan éclaté côté gauche, postillons côté droit. J’en étais à me dire que je ne serai plus jamais invitée à accompagner la classe si je leur disais ma façon de penser… alors je leur ai dit. Mais tout à coup, la lumière s’est éteinte. A part Djayson qui m’a demandé ce qui se passait là merde y’a plus de lumière, le reste de la salle s’est tue comme un seul homme.

Et le film a débuté. Regarder Les pingouins de Madagascar avec seulement 200 enfants, c’est pas facile, parce que j’ai pas réussi à cacher mes éclats de rire sous d’autres éclats de rire (ils n’ont vraiment pas le même humour que moi, les mioches.)

Mais un film avec 200 enfants sans qu’aucun n’ait envie d’aller faire pipi, besoin d’un mouchoir, peur, froid, faim ou mal au ventre … ou qu’il se mette juste à cancanner avec la voisine d’à côté… c’est le test parfait.

Les pingouins de Madagascar est drôle, plein de rebondissements, de bonnes intentions, de joie de vivre, de mignonitude, et m’est avis qu’il va faire un beau carton dans les salles. Le seul moment où on a entendu les élèves, c’est quand ils ont applaudi au milieu du film, on ne sait toujours pas pourquoi, nous les adultes.

En repartant, je t’assure que j’avais envie d’adopter un pingouin. Et ptêt Djayson aussi, tant que j’y étais.