Depuis samedi, nous avons un ballon de basket à la maison.
On est donc de vrais basketteurs (puisque avoir un ballon c’est le début du professionnalisme.)
(Bah oui vous connaissez des basketteurs pros qui n’ont pas de ballon de basket chez eux ?)
(Bon.)
Hier, nous avons donc profité de la promenade du dimanche pour aller marquer quelques paniers (ça c’était l’idée).
Je n’avais pas prévu qu’Orson était un si bon défenseur.
J’ai compris l’expression « marquer à la culotte ». (Jusqu’à présent je trouvais ça mignon que les joueurs aient fait coudre leur prénom sur leurs effets personnels, sans doute pour les identifier plus facilement dans les vestiaires.)
Bref.
Être marquée à la culotte m’empêchait de marquer, mais si je veux rester honnête, je dirais que je n’avais besoin de personne pour ne rien marquer du tout. Je me débrouillais très bien toute seule. (Enfin plutôt très mal, de fait.)
Comme je suis bonne joueuse, je le reconnais volontiers. Je suis donc à la fois bonne joueuse et très mauvaise joueuse de basket.
Pourtant, à un moment donné, il s’est passé un truc. Comme si le talent m’était tombé dessus. (Le vrai talent, pas le ballon, j’ai peur du ballon.)
J’ai marqué quelque chose comme 5 ou 6 paniers d’affilée. J’ai clairement vu l’admiration dans le regard de mon fils et décidé que c’était le bon moment pour…
arrêter. Il faut savoir soigner les sorties de scène. Je pensais qu’on allait plus reparler du dessert délicieux que du plat pas terrible, voyez-vous ?
Et c’est presque vrai.
En repartant, mon fils gambadant dans la forêt et moi cherchant encore ma respiration restée sur le terrain, je l’ai entendu dire : « Au début t’étais vraiment nulle mais à la fin ça allait mieux. »
Et j’ai décidé de prendre ça comme un compliment.
Bancal, comme mon talent, mais compliment.
Encore une ligne à ajouter à mon CV : Basket (niveau ça va mieux)
PS : Je déconnais pour le marquage à la culotte. Je suis nulle en sport mais j’aime bien les expressions.
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