Ah, l’organisation masculine!!!

Alors STOP…je vois déjà les hommes, habituellement si peu présents en commentaires, faire péter le scandale. “Ah nan, mais je ne comprends pas ce que tu veux dire avec cette histoire d’organisation masculine, moi, à la maison…patati patata…” Cher lecteur égaré sur cet article dont le titre n’évoque rien de bon pour toi, pardon. TOI, tu es un être formidable, bien sûr, TOI, tu es un organisateur né, pour TOI, partir en voyage c’est fingers in the nose même que tu as préparé la valise pour toute ta famille après avoir fini le repassage et fait des bons ptits sandwichs pour une halte apaisante. Bravo. Ne lis donc pas ce qui suit, surtout pas.

Bien. Maintenant qu’on est entre nous, les filles, je vais pouvoir vous raconter mon week-end. Organisé par mon N’Am. Attendez, juste deux secondes (N’Am, nan, toi aussi tu es parfait, retourne donc à ton salon pro, plutôt!) Voilà.

Exemple de l’organisation masculine :

Il y a quelques mois, le N’Am me demande de bloquer la date du 27 mai, pour un ptit séjour hyper trop sympa de la vie, avec un copain du boulot. Organisation masculine au TAQUET. Ok, faisons une ptite croix sur le calendrier (à moitié mangé par le Niaf entre deux.)

Je ne suis pas du genre à m’y prendre drôlement à l’avance, moi non plus, hein. Donc, de temps en temps, je lui demande où on en est du week-end. Je comprends quelques mots par ci par là: “ballade, vélo, pique-nique”. Ok, ça me va. D’autant qu’à priori, le vélo, c’est sans moi. D’acc.

Et puis lundi, nous sommes à 4 jours de partir. Je ne stresse même pas à l’idée de ne pas savoir où je vais mettre les pieds, parce que mon mec a tout organisé.

Quand je reçois un sms, vers 18 heures:

” Il faut trouver un matelas pour Niafette, au fait!”

Ah? Un 2 places, ça ira? Non, bien sûr. Le soir venu, je demande au N’Am comment s’appelle la femme du copain. Oups. C’est pas grave, j’aurais qu’à l’apeller Madame, après tout. Et les enfants? A priori, une fille de 8 ans. (qui se transformera le jeudi soir en un garçon de 9 ans et une fillette de 6 ans. Normal.) Ok. Un ptit cadal pour remercier ces inconnus de nous ouvrir les portes de leur maison? Gloups. Bon, on va arriver avec le sourire, ils n’y verront que du feu, non?

Départ prévu vers 17 heures le vendredi. A mon retour du boulot, les valises essayent toujours de se faire toutes seules, sans succès. Quelles quiches, ces valises, quand même!

C’est bien les cocottes.Allez hop, on saute dans le coffre maintenant!

Mais c’est pas la faute du N’Am ni de l’organisation masculine.

C’est à cause du porte vélos, qui coince. Ballot, nan?!

Sur l’aire de repos, le N’Am tente d’envoyer un texto au copain, histoire de dire qu’on arrivera plus tard que prévu… Mais, c’est fou, ça, le numéro de mobile du copain, il est où? (peut-être avec les lingettes du Niaf, quelque part à 400 bornes d’ici!)

Bien bien bien…Arriver à une heure du mat chez d’illustres inconnus ne me pose aucun souci. Débarquer en pleine nuit et dire “et sinon, comment tu t’appelles?” ça crée des liens. Découvrir que la promenade est en réalité une bonne rando en montagne (alors que j’ai pris mes easy tone pour le crash test, encore!), pendant que mon mec va partir à 7h30 du mat’ et nous laisser seuls…finalement, c’est que du bonheur.

Et se moquer des gars et de l’organisation masculine tout le week-end, ça nous fait un gros point commun. Merci le N’Am et Copain pour cette organisation avec failles.

Un week-end rempli de petits bonheurs, avec des gens exceptionnels, qui nous ont accueilli à bras ouverts et avec qui on a rigolé comme des fous, picolé comme avec de vieux potes, discuté à bâtons rompus.

Il faut que j’avoue: l’organisation, c’est has been. Vive l’impro 🙂

Allez, en m’organisant un peu, j’arriverais à raconter avec quelques jolis détails d’ici la fin de semaine !

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(PS: N’Am, je déconne hein…des bisous d’amour!)