Il y a 5 ans, mes enfants avaient 3 et 7 ans. Et j’écrivais un article sur les excuses de maman, que vous pouvez lire ici.

Excuses de maman : 5 ans plus tard.

Sur ma page Facebook, où j’aime de temps en temps remettre d’anciens articles parce qu’ils peuvent parler à certains d’entre vous qui vivent ces situations en ce moment, j’ai envisagé de réécrire cet article 5 ans plus tard, histoire de donner un peu d’espoir. Ou pas.

Pardon mais je suis maman.

Alors pour les vergetures, rien n’a changé. Tu les as, tu les gardes. Par contre, je n’ai plus de petits jouets stockés dans mon sac à main. Non. J’ai carrément l’artillerie lourde. Nintendo switch, mangas, et toute la panoplie des légos. Mais de temps en temps, je me rebelle et leur fais porter dans un sac… que je finis par porter. (plus rebelle tu meurs)

Je peux faire des grasses mat, désormais. Même si mon organisme s’est habitué à me lever tôt, c’est ballot. Et finalement, c’est toujours quand je réussis à dormir que l’un d’eux vient me réveiller avec un problème majeur. Du genre ? Il n’y a plus de lait (si, mais en réserve). J’sais pas quoi faire (laisser dormir ta mère). T’as vu, il fait beau (ouais bah dans mon rêve j’étais aux Seychelles).

Et puis, aussi…

Je m’enflamme en préparant des soirées pyjama, parce que je suis une super maman. Je galère à faire le taxi du mercredi, et des autres jours aussi, parce que j’ai une collégienne et un écolier. Je dois me battre pour que le plus jeune prenne des douches et que la plus grande sorte enfin de la salle de bains.

J’écoute les histoires de copines qui se causent/se causent plus/causent des problèmes et les longs monologues sur des dessins animés que je ne comprends même plus, en hochant la tête. Je m’inquiète quand ils ont l’air triste, je passe des heures à surveiller les devoirs, je dois sans cesse racheter des fringues parce qu’ils grandissent trop vite. Je me retrouve parfois dans le couloir, devant leurs portes de chambre fermées, à être obligée de toquer pour réclamer mon petit baiser. Je continue à vérifier s’ils respirent bien avant d’aller me coucher. Je pense que dans 10 ans, je le ferai encore.

Je ris avec eux, chante avec eux, danse avec eux. Je peux les laisser seuls le temps de faire des courses, même si je leur donne un milliard de consignes avant de partir.

je suis maman

Je suis moins fatiguée, mais toujours aussi émotive, inquiète, heureuse, câline, attentive, affectueuse, gaga, et toujours aussi tarée ! Je suis toujours aussi maman, mais je suis redevenue plus femme aussi, l’autonomie, ça aide !

1 Commentaire

  • Charlotte - Enfance Joyeuse 29 avril 2019 à 10 h 28 min

    L’autonomie ca aide, je comprends totalement ! À chaque âge de l’enfance, de nouvelles perspectives (pour les mamans aussi), de nouveaux chalenges mais certaines choses ne changent pas… On reste toujours avec son coeur de maman…. <3

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