Pourquoi fait-on des enfants ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question… et puis j’ai commencé à lire Le conflit d’Elisabeth Badinter. Figure toi que c’était la première fois que je lisais sa prose, controversée d’ailleurs. Et là. Poum, je tombe sur une question qui depuis lors, me taraude. Je cite:
Dernièrement Philosophie Magazine a publié un sondage instructif. A la question “pourquoi fait-on des enfants?” les Français (hommes et femmes réunis) ont répondu en ces termes” (les personnes interrogées pouvaient donner plusieurs réponses.)
Un enfant rend la vie de tous les jours plus belle et plus joyeuse 60%
Cela permet de faire perdurer sa famille, de transmettre sa valeur, son histoire 47%
Un enfant donne de l’affection, de l’amour et permet d’être moins seul quand on vieillit 33%
C’est faire le cadeau de la vie à quelqu’un 26%
Cela rend plus intense et plus solide la relation de couple. 22%
Cela aide à devenir adulte, à prendre des responsabilités 22%
Cela permet de laisser une partie de soi sur Terre après sa mort 20%
On peut permettre à son enfant de réaliser ce qu’on n’a pas pu faire soi-même 15%
Avoir un enfant est une nouvelle expérience, cela introduit de la nouveauté 15%
Pour faire paisir à votre partenaire 9%
C’est un choix religieux ou éthique 3%
Autres réponses (non suggéré) 4%
Vous avez eu un enfant sans raison particulière ou par accident 6%
Total:
Ont des enfants, souhaitent ou auraient souhaité en avoir 91%
N’ont pas d’enfants et ne souhaitent pas en avoir 9%
Si on m’avait demandé pourquoi fait-on des enfants, et pourquoi, MOI, j’ai fait un enfant, qu’aurais-je répondu? Je n’émets aucun jugement, d’autant que les 1 000 personnes interrogées pour ce sondage ont certainement dû répondre assez rapidement pour pouvoir passer à autre chose.(enfin, moi c’est ce que je fais quand j’ai un appel pour sondage…ça me soûle et en même temps je n’ose jamais raccrocher…c’est que j’ai été téléopératrice, moi, et que je sais que c’est pas facile de trouver des gens qui acceptent de parler!) Mais il y a quand même certaines des possibilités de réponses qui me font grincer des dents (et je ne supporte pas de grincer des dents.)
Bien évidemment, je me doute qu’on ne peut pas se mettre comme ça dans une catégorie, et qu’on peut être un peu dans cette case, un peu dans celle-ci, mais avec des nuances…
Néanmoins, je m’interroge. Pourquoi ai-je fait un bébé? Mon horloge biologique, l’envie de voir un petit être grandir en moi, puis avec nous, nous ressemblant, comptant sur nous? Le bonheur d’avoir une maisonnée toujours animée, l’envie qu’enfin,nos enfants aient le bonheur d’avoir des frères et soeurs? Serai-je dans le 4% d’autres réponses ? Ou avons nous fait un ptit niaf pour me rendre la vie de tous les jours plus belle? (réponse à laquelle je me permets de mettre quand même des bémols!) J’en suis là de mes raisonnements quand je lis la suite, où s’exprime Madame Badinter:
“Leurs motivations sont infiniment plus obscures et confuses (…). En fait, la décision découle plus largement de l’affectif et du normatif que de la prise en compte rationnelle des avantages et des inconvénients. Si l’on évoque souvent l’influence de l’affectivité, on parle peu de celle non moins importante des pressions familiales, amicales et sociales qui pèsent sur chacun d’entre nous.”
Est-c e à dire que nous ferions des enfants juste parce que c’est notre tour, que les copains en ont fait, que les papis/mamies en puissance commencent à desespérer, que comme le souligne Libby Purves dans la préface de Comment ne pas être une mère parfaite, le bébé est devenu un accessoire design (merci les stars de ciné qui donnent l’impression que c’est trop fashion d’avoir des rejetons)…et qu’il faut rentrer dans la norme? A première lecture, je m’insurge. Dis donc Elizabeth, c’est à la limite de l’insolence, là, ton ptit mot…Et puis je repense aux femmes qui ne veulent pas d’enfant et qui semblent devoir se justifier. Je pense aux copines célibataires qui disent qu’il y en a marre d’être entourées de couples et de mioches, et qu’elles aimeraient bien être comme tout le monde. Mais je me dis aussi que faire des enfants parce qu’on est en âge de , et que c’est dans les normes de la société, c’est quand même vachement restrictif.
Bref, j’en suis à la page 23 du bouquin. Je sens que je vas me marrer. Mais en attendant, tu répondrais quoi, toi?
Et sinon, si tu veux savoir pourquoi c’est bien de faire des enfants, clique sur le lien !
Et puis j’étais curieuse de voir ce que mon corps allait produire. Tu vois un peu comme quand t’as une grosse crotte de nez qui t’embête, tu réussis à la sortir et après tu contemple la chose…Moi aussi j’ai une case en moins.
parce que j’en voulais un ^^ et je pense que c’est le plus bel “engagement” que l’on puisse avoir envers son amour…
et aussi pour transmettre mes valeurs, mon savoir…
pour donner un sens à ma vie…
(ah bah tu vois, j’ai trouvé des raisons !)
Merci pour tes articles qui, comme mes enfants, égayent mes journées.
Sinon, tu vas m’OBLIGER à ressortir mon Gopnik qui devrait te remonter le moral car elle parle très bien des rapports entre l’immortalité, le sens de la vie et les enfants..
A lundi pour le débriefing donc!! (en espérant que tu aies une connexion!!)
Sinon j’adore la réponse d’Annabelle !
moi perso mon premier enfant est arrivé sans qu’on avait calculé le coup ! donc même pas eu le temps de me la poser
et pour le second ben pour pas laisser sa soeur toute seule, de former notre petite famille !
y-a-t-il une bonne raison?
en fait j’ai essayé de prendre du recul autant que faire se peut, quant aux sondages car je sais moi aussi comme je réponds sans réfléchir à ce genre de question… mais en regardant les constatations de badinter ben je les trouve judiceuses pour la plupart
par exemple:
“Leurs motivations sont infiniment plus obscures et confuses (…). “
c’est clair que ça reste obscur quand même…
enfin pour ma part, je recentre le problème nous sommes des mammifères et à un moment nous en exprimons le besoin” ça fait réducteur surtout que comme on voit dans le livre et dans la vie certaines n’en n’ont pas besoin) mais moi je l’ai senti comme ça, j’étais comme incomplète, et pour le deuz’ ben j’ai été enfant unique et ça ne m’a pas plu) donc bon, ça fait bête dit comme ça, ça ne rentre pas dans les cases mais c’est la vérité, sans compter le fait que j’en avais envie bien sûr!
quand badinter dit que ça découle de l’affectif je lui donne plutôt raison après le normatif… C’est autre chose, maintenant les familles n’osent plus trop “demander” des petits enfants” mais on ressent quand même une pression la plupart du temps quand on dépasse 33 ans … sans mioche)))
@ la mère cane, quelle belle comparaison bébé/crotte de nez!
@ Paulette…4 enfants, 4 raisons différentes…mais au final, l’envie de fonder une belle famille!
@geek mamma, de fort jolies raisons!
@ Mme Déjantée…m’en vais trouver Gopnik moi…
@ Anaîs, et je ne pense pas qu’on ait une raison en particulier…l’envie et le besoin, c’est le plus fort, non?
@ la mère joie, bien d’accord avec toi sur les sondages et les cases à remplir absolument!
@ Jennifer, t’inquiètes, je ne sais pas dans quelle case je me mettrai!
@ Frimousse, nettoyer la piscine? mais j’ai pas de piscine…vite, il m’en faut une!!!
@ Xtinette, c’est joli, ça, le débordement d’amour!
@joelaindien, merci!
@ Marlouchou…et d’ailleurs…félicitations!!!
@ Pidocciu, et voilà que je vais aller voir quand la pilule a été commercialisée!
@ Roxy, ah, tu as réussi à le finir son livre? Merci en tout cas pour ta contribution très intéressante. Et je suis d’accord avec toi, certaines réponses données par Badinter sont effectivement plutôt judicieuses. Cela étant, elle est trop extrémiste à mon goût…
enfin bon je sors du sujet))) mais j’apprécie de lire ces livres c’est vrai et celui-ci il fait quand même bien réfléfir, tu trouves pas? Juste au moins sur nos réponses à nous, est ce qu’on rentre dans les cases ou pas? ))))
Et bizarrement (encore!) ma vie est bcp plus riche et agréable depuis que Kiwi est sur terre… après je n’ai pas à me justifier pq et comment il est arrivé là.
c’est vrai que la grossesse est une épreuve pour le corps, ceux qui essaient de nous faire croire le contraire vivent surement chez les bisounours, mais ne faut il pas faire un ou deux sacrifices (9 mois de douleurs, parce que encore une fois les régimes, la sodomie etc … désolée j’ai jamais eu à endurer tout ça pour revivre !) pour avoir un joli cadeau de la vie? Quand on veut progresser socialement, monter en grade au travail, trouver un conjoint digne de ce nom : tout ça demande des efforts…
Le fait qu’un enfant naisse sans avoir été réfléchi et qu’on assume, pour moi c’est prendre ses responsabilités. On va pas avorter juste pour faire plaisir aux gens qui n’en veulent pas, et le respect ne doit pas être que pour les mamans mais pour tout être humain (race qui se fait de plus en plus rare !)
(Perso, j’ai 2 enfants que j’ai voulu par AMOUR, je ne regrette rien. Je n’imagine pas ma vie sans eux, tout comme cette gonzesse AIGRIE n’imagine pas être mère un jour. Tanpis pour elle, elle croit échapper à des situations merdiques, en fait elle passe juste à côté du BONHEUR)
Je m’interroge sur le sens de ses paroles.
Perso, j’ai une ado de 16 ans et nous ne lui mâchons pas sa vie.
Elle n’est pas façonnée à notre image, elle a son caractère propre.
Elle fait ses choix et les assume.
Et si nous pouvons lui payer grandes études et appart et qu’elle fasse un complément pour le reste, c’est dans la logique des choses.
On a décidé sur un coup de tête d’avoir un enfant. Je ne le regrette pas même si certains moments sont difficiles, surtout en ce moment.
Mais je crois qu’il vaut mieux se “coltiner” son môme que les parents et beaux-parents quand ils sont trop vieux.
Les parents passent leur temps à élever leurs enfants et à s’occuper de leurs parents après..
C’est beau
“parce ce que il faut assurer la pérénité de l’humanité et essayer de contourner les obstacles !!!!ne rien faire serait absurde!!!””
les enfants assurent la pérennité, c’est un don de dieu, il donne un sens à la vie d’un couple et soude les liens.”” C’est une raison de vivre de combattre pour leur assurer une vie meilleure.”
“parce que c’est ce qui te raccroche à la vie,on ne fait pas d’enfants pour laisser une trace de son passage mais pour avoir une bonne raison de se lever le matin,tu devrais essayer d’en faire un ,ça te change la vie et tu vois dans son regard autre chose que le négatif,et puis c’est toi aussi que tu vois à travers lui!!!ça peut t’aider à avoir une meilleure image de toi!!”
“par amour”
“parce que c’est avant tout dans la continuité d’un couple… quoi de plus beau qu’n homme et une femme qui font un enfant pour l’éléver ensemble…” (source: sites webs)
Oui, il faut faire des enfants, pour les voir grandir, les entendre crier, les consoler quand ils pleurent, retomber en enfance avec eux, mais quel bonheur! Il faut donner la vie car c’est la suite logique des choses, d’un couple. C’est d’ailleurs le cimen d’un couple, alors quand il n’y à plus d’amour entre les partenaires, il y à l’enfant! Ils nous permettent de nous sentir moins seuls, de nous remonter le moral! On peut même les façonner à notre image, qu’ils deviennt quelqu’un, et quelqu’un de mieux que soi. C’est la plus belle chose qui soit, donner la vie! C’est tellement beau! De plus, nous avons besoin de ces nouveaux enfants, pour la dynamique de l’économie! Pour la démographie! Pour payer les retraites! Pour avoir le système qu’on à aujourd’hui! Eh! Et puis ces sorties en famille, c’est tellement génial, d’aller à la plage, au parc pour enfants, recontrer d’autres parents, et s’en faire des amis! Renouveler la garde de robe du petit, l’emmener à la nurserie,lui faire prendre ses repas, le voir s’épanouir, avoir déjà ses goûts!
Ah, mais que vous êtes naîfs, cupides et égoïstes! Ca vous plait à vous d’être là? Oh oui!! ça vous plaît d’être enceinte, de voir votre conjoint matter les petites nenettes toute sveltes, de vomir, d’avoir des envies bipolaires, d’aller chez le gynéco pour voir si tout va bien et vous faire trifouiller le vagin? Ca vous plait cette sensation d’être une grosse vache sur le point de mettre bas? Ca vous plait de vous habiller dans du 46? Ca vous plait ces douleurs dans le ventre? Vous adorez accoucher, sentir votre anus laisser entrevoir vos entrailles, défequer devant votre partenaire et les sages-femmes, crier à en perdre le souffle et le sens de la vie, souffrir de ce déchirement des parois de votre vagin? Devoir vous rétablir vite pour vous lever la nuit et donner à manger à votre louveteau toujours en train de brailler s’il n’a pas votre sein? Devoir faire un régime pour retrouver votre silhouette afin de pouvoir vous faire à nouveau sauter et donner envie à monsieur? Vous faire sodomiser parceque oui, votre 2eme trou est plus étroit? devoir supporter les mamans à la nurserie, essayer d’être la “Mère parfaite et idéale”, vous coltiner ce sourire niais et béa pour faire croire que vous êtes enchantée d’être dans un parc pour enfant qui ne connaissent que les mots “papa, maman, et pipi”? Frapper dans vos mains et dire “c’est bien mon petit” parcequ’il à réussi à envoyer une balle à 3cm de ses pieds? Retourner en enfance, dans cette débilité voulue de la niaiserie et de la naîveté? Ca vous plaît de rester calme et de ne pas hausser la voix quand votre petit amour vous jette le restant de son assiette à la gueule? Quand il ne veut pas se brosser les dents, s’habiller, manger? Quand il braille pour aller au bain mais qu’une fois dedans il ne veut plus en ressortir et braille à nouveau? Vous n’êtes pas fatigué? Vous en voulez encore? Je continue donc…puisque ça vous plait tant que ça. Vous aimer ces sorties familliales à la mer ou votre adorable petit se met du sable dans les yeux ou s’amuse à vous en jeter, vous aimez lui courir après, ne jamais pouvoir vous reposer, devoir lui mettre de la crème, sortir avec tout l’atirail anti coups de soleils? L’accompagner tous les matins à l’école, essayer de lui faire comprendre qu’ “il ne faut pas taper ses camarades”, que 2×2 ça fait 4, à 14ans devoir supporter sa crise d’adolescence, lui payer un scoot, vous plier en quatre pour lui acheter, lui interdire de sortir, lui interdire de fumer, le punir pour ses mauvaises notes, vous plaindre à vos copines, lui acheter des fringues qui coûtent un bras, lui dire qu’il faut travailler dans la vie, le pousser à se faire de l’argent, lui trouver une voie professionnelle, des études, aller aux réunions profs/parents/elève, entendre ce que vous n’avez pas envie d’entendre, comprendre que s’il est nul, c’est de votre faute. Prendre des decisions à sa place, l’engueuler, essayer d’etre un bon parent, voila ce qui vous attends, réparer ses connerires, payer pour lui, vous en occuper jusqu’à votre mort,voila ce que vous riquez! vous devrez aussi l’aider pour son appartpendant pour ses etudes, ou bien vous devrez le voir sombrer dans une vie qu’il n’a pas choisi parceque vous ne pouvez pas lui en payer.Ne vous inquiétez pas, dans le meilleur des schéma, votre enfant sera une vraie crème, il ne crira jamais, ce sera un surdoué qui s’interessera à tout, il sera facile à vivre, aidant, beau, il fera de longues études qu’il paiera avec ses jobs d’été et son travail chez ouest france en tant que pigiste. Il deviendra chirurgien ou astronaute, ou bien avocat! Oui, c’est ce que nous ésperons tous en secrèt, ou bien c’est ce à quoi on ne pense pas quand on conçoit l’enfant. On pense aux avantages et non aux inconvénients. C’est plus facile de se dire que c’est la vie, qu’il y à des hauts et des bas, que seuls ceux qui ne veulent pas y faire face sont des laches ( j’entends ceux qui ne veulent pas d’enfants), eux ces irresponsables qui ne veulent pas devenir adultes et avoir encore plus de responsabilités! Parceque quand vous faites un enfant, ah, vous etes grand, vous avez tout compris à la vie, vous etes adulte, vous etes fort et surtout, personne ne peut rien vous reprocher, en fait, etre parent c’est avoir une raison valable pour esquiver d’autre voie dans la vie ou bien une raison pour rater un certain nombre de choses (vie professionnelle, etc…) Etre parent, c’est pour beaucoup la plus belle chose au monde, on est enfin quelqu’un, on à des responsabilités, mais n’oubliez pas que devenir parent, c’est revenir en enfance, au final, c’est un peu pour ceux qui n’en ont pas encore fait le deuil et qui veulent s’y replonger. C’est avoir l’illusion d’etre quelqu’un de bon, c’est ne pas être “égoîste”, oui parcequ’une fois, on m’a dit que j’étais égoîste de ne pas vouloir d’enfants. Je pense qu’au contraire, c’est une grande preuve de maturité intellectuelle. Quel humain parfaitement conscient de ce qui l’entoure oserait aujourd’hui donner la vie? Penser que la vie est une chose bien et quelque chose d’incroyable est un leurre, donner la vie, c’est aussi donner la mort. Alors oui, l’instant d’une seconde vous avez été un dieu, à vous croire puissant, et à vous croire doué du pouvoir incroyable qu’est celui de donner la vie et la mort.
Quand je me suis retrouvée dans cet endroit invraisemblable qu’est celui du parc pour enfants, un monde s’est offert à ma perception. Outrée, j’étais outrée. De voir ces parents qui font semblant d’être là, qui sont capables d’afficher un même sourire pendant 1 heure sans interuption, qui tapent dans leur mains, se mettent à quatre pattes…Sans parler de toutes ces mères qui se ressemblent, qui laissent percevoir dans leurs regards, leur visage cette phrase ahurissante ” je suis mère, je suis responsable, voyez comme je suis la meilleure, je m’amuse avec mon bébé, même si je suis usée, et j’ai bien envie que ça se voit”
Comme s’il fallait decerner un prix pour ces humaines qui ont décidé d’être “maman”. Ben oui, tu l’as voulu, tu l’as eu ma cocotte. Attends pas qu’on te félicite parceque tu dors pas de la nuit, que tu t’en occupe 24/24, que t’es usée mais que tu continues ton rôle de mère, attends pas qu’on te dise”fais une petite pause”, attends pas qu’on te respecte plus qu’avant parceque tu change des couches à merde.
Mes propos sont durs, vous pouvez bien les nier, les remettre en question. Me dire “mais qu’est-ce que tu en sais ma pauvre fille, t’es même pas mère”. Je n’ai qu’à répondre “fort heureusement pour moi je n’ai pas un voile devant les yeux comme vous toutes”. Parcequ’au fond, vous savez que j’ai raison, mais que jamais,non jamais vous ne pourrez sortir ces paroles de votre bouche, rien que d’y penser ça vous rend malade, parcequ’IL est là. Parceque VOUS l’avez voulu, vous ne vous donnez pas le droit de penser que vous avez fait une erreur . Parceque c’est de votre faute à vous. Heureusement que les autres folles de mères sont là pour vous rassurer et vous dire que j’ai torre. Avant que vous vous posiez la question, non je ne suis pas stérile.
Au final, pourquoi vous avez fait un enfant? Parceque ça vous donne une raison de vous lever le matin, parceque c’est de l’amour à donner et à recevoir, parceque vous aviez envie de responsabilités, parceque vous n’en pouvez plus de vous demander le rôle de votre putain de vie sur cette terre.
La vraie beauté d’avoir un enfant, c’est la suprise d’en avoir un. Ca n’est pas ce caprice que veulent tous les couples “faisons un enfant” comme si ça se commandait. Mais maintenant nous en savons bien trop sur le domaine pour que le fait d’avoir un enfant soit une surprise. Il existe encore des pays où le fait de tomber enceinte n’est pas associé au fait d’avoir des rapports sexuels, voici la vraie beauté de la vie. Voilà ce qui à du sens.
Dans nos sociétés, faire des enfants n’a plus de sens car c’est un acte décidé, auquel on peut remedier si on change d’avis.
Je ne suis pas plus ou moins égoïste que toi à en vouloir un. Je n’estime pas enlever la magie de quoi que ce soit en prenant la pilule pour le moment car je n’ai pas les moyens d’élever un enfant comme je le voudrais et en le “programmant” pour après mon déménagement.
Tes propos sont durs et méchants. Et blessants (enfin, c’est en ça qu’ils sont méchants quoi).
Bien sûr, élever un enfant, c’est pas aussi rose-bisounours que certain(e)s veulent nous faire croire. Bien sûr, un enfant n’a jamais résolu les problèmes de couple (légende bien trop ancrée dans notre société). Mais, pour autant, il y a des moments magiques avec un bébé. Pour autant, on peut s’amuser vraiment avec son enfant et redécouvrir cette part d’enfance enfouie sous des couches de raisonnements d’adulte.
Bref, je pense que tu n’as pas à te justifier de ne pas vouloir d’enfant. C’est plutôt bien que tu sois consciente que tu n’en veux pas. Mais, je n’ai pas plus à me justifier d’en vouloir…
Je suis maman, et je ne me reconnais absolument pas dans ce que vous avez décris. Non, je ne me sens pas ridicule quand je joue avec mon enfant, oui, je trouve ça réellement épatant de voir les acquisitions énormes dont le cerveau humain est capable dans les trois premières années de vie. Non, je ne “gagatise” pas. Et non, mon accouchement n’a pas été une boucherie sans nom, je n’ai rien vécu de ce que vous décrivez là. Mes amies non plus, bizarrement. Vous avez une image bien étrange de la maternité, quasi pathologique. Vous vous rassurez comme vous le pouvez en vous estimant “intellectuellement mature”, mais vous me paraissait à mille lieues de la vrai vie…. Vous n’avez pas les pieds sur terre, et en fait de maturité, vous êtes surtout très puérile. Vous avez le discours “no future” des grands ados de 18 ans…..C’est peut-être votre âge, d’ailleurs.
Vous avez de la chance: vos parents n’ont pas eu le même discours que vous, sinon vous ne seriez pas là. Peut-être leur en voulez-vous, finalement?
Vos choix vous concernent mais vous n’avez pas à juger les autres!
Chacun devrait pouvoir mener sa vie comme il l’entend avec ou sans enfants sans avoir à entendre de pareilles diatribes…
C’est ça la liberté!
Beaucoup de rancoeur transparaît dans vos écrits, c’est bien dommage!
nan en fait je me fous pas mal de ce que pense cette…personne(?) j’irai même jusqu’à me demander : “mais pourquoi ses parents n’ont pas pensé comme elle??? nous n’aurions pas eu à subir cette intervention fort déplacée…”
Signé une égoïste sadique qui s’assume.
Je ne me retrouve dans aucuns de tes clichés, j’ai jamais lu autant de bétises dans si peu de phrase , trop fort bravo , par contre , je me demande si t’es pas un homme ( si ce n’es pas le cas ,pardon mais alors , tu l’es sans le savoir :X)
Je voulais des réactions, dieu merci j’en ai eu, merci à vous toutes. J’ai conscience que mes propos sont durs, voire extrêmes. Je pense que chacun voit le monde à sa manière et comme il le peut en fonction de ce et de ceux qui l’entourent. Pour ma part, si cela peut en rassurer quelques unes, ces propos que vous jugez déplacés, ne sortent pas de nulle part, pour les avoir vu, ou entendu de la bouche de personnes très proches. Si vous pensez faire le bien en faisant des enfants, eh bien faites! Vous êtes libres! Je ne vous dicte en rien ce que vous avez à faire ou non. Je n’ai fait que dresser le profil type d’une mère au bout du rouleau, evidemment, aucune femme ne peut se retrouver dans tous les exemples que j’ai cité! Mais avouez tout de même vous retrouver dans quelques-uns.
Si mon commentaire peut au moins faire réfléchir des femmes qui veulent des enfants mais ne savent pas à quoi s’attendre, et bien tant mieux!Car être éduquer avec des parents qui ne savent pas par où commencer, qui n’ont pas les moyens ou bien qui sont absents pour votre éducation, je pense qu’il n’y à rien de pire. Biensur, il y à de beaux moments avec les enfants, mais il ne faut pas pour autant oublier tous les inconvénients que cela engage.
Je n’attendais aucun commentaire allant en ma faveur. Il faut des femmes comme vous, il faut des femmes comme moi.
Juste une petite chose “et le respect ne doit pas être que pour les mamans mais pour tout être humain (race qui se fait de plus en plus rare !)” >etait-ce vraiment utile de noter cela? ne trouvez vous pas que nous sommes déjà assez nombreux?
Et merci d’avoir pris la peine de lire mes , comment déjà, ah oui “diatribes”. Cela vous à au moins permis de vous occuper pour la soirée, et de faire fonctionner un peu votre cerveau. Et puis avouez que c’est terriblement agaçant les gens comme moi, mais qu’au final, vous aimez bien, comme on aime detester le méchant dans un film et se ralier aux gentils,vous ne vous seriez pas donner la peine de répondre avec tant de hardeur autrement.
Le rôle du “méchant” ne me dérange en rien, ce qui me dérange, c’est votre hypocrisie.
Encore un petit détail, je trouve la contre-attaque “mais vous me paraissait à mille lieues de la vrai vie…. Vous n’avez pas les pieds sur terre, et en fait de maturité, vous êtes surtout très puérile. Vous avez le discours “no future” des grands ados de 18 ans…..C’est peut-être votre âge, d’ailleurs. ” un peu légère.
J’aimerais juste savoir qu’est-ce que la vraie vie? Puisque vous semblez détenir la réponse et bien allez-y, répondez!
Aurais-je peut être plus les pieds sur terre en disant “plus tard je veux un enfant, un chien, une grande maison, un espace, un mari qui m’aime et un super boulo! Et surtout, oui surtout je serai heureuse, même si parfois la vie, ben, c’est difficile”.
A 18 ans, je ne pense pas que cela intéresse vraiment les ados, beaucoup d’entre vous (mères) ne vous étiez même pas poser la question. Je trouverai d’ailleurs plutôt rassurant que les grands ados de 18ans réfléchissent ainsi, plutôt qu’à ne penser qu’à faire la fête, sortir ou encore coucher à droite et à gauche.
Peut être que je dois me faire interner, merci du conseil, mais dans ce cas, je ne pense pas être la seule!
Que tu ne veuilles pas d’enfants et que tu en sois consciente (surtout), je trouve ça bien. Si toutes les femmes du monde voulaient 5 mioches, la mère-nature étoufferait !
Mais, tu peux admettre que d’autres aient une opinion différente de la tienne sans pour autant qu’elles soient connes ou hypocrites, non ?
Quant au bonheur de la vie, j’ai connu tellement de souffrances quand j’étais enfant que, oui, à 18 ans, tout ce que j’espérais c’était un job (d’où mes efforts pour mes études), une maison (pour ne plus jamais dormir à la rue) et un mari (ou une femme d’ailleurs, parce qu’à cet âge-là, je n’avais aucune certitude sur mon orientation sexuelle) pour être aimée.
Malgré les souffrances que j’ai connues, j’ai eu de beaux moments dans mon enfance et j’ai réussi à être heureuse. Oh, pas heureuse comme dans Beverly hills, avec des parents aimants et plein d’argent, mais heureuse avec des amis et des gens formidables qui ont été là. Plutôt que de me morfondre sur ce qui n’allait pas, je me suis concentrée sur ce qui allait bien.
Pourquoi ce racontage de vie ? Parce que j’adopterai la même philosophie lorsque j’aurai des enfants. Tout ne sera jamais parfait, mais je me centrerai sur le positif, sur ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
Ais-je raison ? As-tu tort ? Personne ne le sait. C’est pourquoi je ne te juge pas de penser comme tu le fais. Mais, de grâce, ne me juge pas non plus.
Je me suis demandée, Anne, si vous n’étiez pas juste très malheureuse, si le fait de ne pas avoir d’enfants était réellement un choix ou si vous ne vous en étiez pas convaincue, en vous choisissant un argumentaire extrémiste.
Car oui, vous êtes dans l’extrême.
Je pourrais faire l’argumentaire à l’inverse, et ne citer que tous les bonheurs et avatages qu’il y a à faire des enfants. Vous me traiteriez à nouveau d’hypocrite, vous auriez raison.
Il n’y a effectivement pas que des moments de joie intense, de grande euphorie, de bonheur de tout instant. Faire un enfant a été un acte réfléchi, mais pas que.
Bien évidemment, en donnant la vie, je ne me suis pas dit que j’allais donner la mort. J’ai pensé, à la mort subite du nourisson, à toutes les complications, aux accidents. Mais je ne pense pas à cela du matin au soir, non. Parce que donner la vie, c’est accepter d’accueillir en soi un petit être fragile, qui demandera de l’attention, qui grandira chaque jour, qui deviendra un être autonome et libre de ses choix, responsable de ses actes, et vivant. Si on devait penser à la fin avant même chaque début, que ferions nous de notre vie? On n’irait pas voir un film au ciné…il y aura une fin, on devra sortir de la salle et retourner à la grisaille de notre “putain de vie”?Les vacances? Bof, va falloir rentrer? Manger, pour quoi faire, je vais tout ressortir après? Faire son lit, alors qu’on va s’y recoucher le soir?
Oui, un enfant enverra la balle à 3 cm de lui, pour ensuite l’envoyer plus loin, toujours plus loin. C’est ça la vie. Progresser, devenir meilleur, garder en tête les échecs pour aller de l’avant. Et je ne me vois pas “retourner” en enfance parce que je l’applaudis, de tout mon coeur, de toutes mes forces. Parce que je suis réellement fascinée par le développement des acquisitions chez l’enfant, de cette force qu’ils ont de se relever de chaque chute et de recommencer, encore et encore, jusqu’à y arriver.
Vous êtes arrivée sur cet article, Anne, après une recherche bien ciblée : “faire enfants 2011”.Le sujet vous intéresse donc réellement.
Puis je vous demander: Pourquoi?
Effectivement, quand j’avais 18 ans, je ne pensais pas à si je voulais des enfants ou non. Par contre, j’ai fait la fête, je suis beaucoup sorti. Alors, selon vos dires, ça aussi, c’est mal? Et pendant longtemps, je ne souhaitais pas avoir d’enfant, pas tout de suite. Ce n’est pas pour autant que j’ai cherché les raisons pour lesquelles les autres en voulaient.
Ce qui m’agace le plus dans vos commentaires, surtout dans le premier, c’est ce manque de respect que vos propos laissent entendre, par rapport aux femmes qui ont décidé d’avoir des enfants. Aucune ne vous a jugé parce que vous n’en voulez pas. Comme vous le dites, “il faut des femmes comme vous, il faut des femmes comme moi.”
Alors pourquoi juger, aussi durement, les mères?Je ne connais pas votre parcours personnel, et peut-être (ce ne sont que de simples hypothèses, je peux me tromper) n’avez vous pas eu une enfance remplie de l’amour maternel dont ont besoin les enfants pour se concrétiser. Ou peut-être tout simplement, n’aimez vous pas les enfants, ces petits êtres qu’il faut torcher, qui ne savent pas aligner plus de deux mots d’affilée, qui se vautrent dans leur ignorance, pleins de joie.
Vous avez une opinion de la mère qui dépasse ma compréhension et mon ouverture d’esprit. Conne, hypocrite, immature. Mais dans quel monde vivez vous?
Ne croyez pas que c’est seulement “grâce à vous” que nous avons pu réfléchir hier soir. Croyez moi, avoir des enfants ne grillent pas les neurones. Au contraire, cela permet d’avoir des reflexions bien plus profondes.
Je reprends vos propos: “Aurais-je peut être plus les pieds sur terre en disant “plus tard je veux un enfant, un chien, une grande maison, un espace, un mari qui m’aime et un super boulo! Et surtout, oui surtout je serai heureuse, même si parfois la vie, ben, c’est difficile”.
Peut être pas plus les pieds sur terre, mais des objectifs. Etre heureux, ça se construit chaque jour. J’espère qu’il vous arrive de l’être.
Enfin, je ne prétends pas connaître la définition de la “vraie vie”. La vraie vie, c’est chaque individu qui la définit selon ses aspirations. Simplement, et sans critique aucune, je suis persuadée que je n’échangerai pour rien au monde ma vraie vie contre la vôtre. Vous non plus? Tant mieux. Mais ne critiquez pas non plus.
Aigrie et imbue de sa personne en plus ,
Que c’est laid !
Par contre , ton auto psychothérapie étant terminée ,ne te force pas à répondre .
Brave fille va !
Je n’ai pas envie d’avoir d’enfant pour le moment, Namour non plus, ça tombe bien. Notre vie nous convient telle qu’elle est. Mais je pense qu’avoir un enfant, ce n’est pas une décision qui se prend à la légère, c’est un engagement à vie. Il faut faire preuve de maturité. Et là, je ne suis pas prête!
Je respecte les femmes qui ont décidé de donner la vie (et la mort aussi, par la même occasion, mais l’un ne va jamais sans l’autre) mais je veux être respectée si je décide de ne pas le faire. Je ne juge pas la vie des autres. Je respecte leurs choix.
Si nous (j’englobe les lectrices qui ont commenté avec moi) avons vu des critiques dans ce que vous avez écrit, c’est que, avouez le, vous y avez mis une bonne dose de provocation, en noircissant un tableau qui ne peut être ni blanc, ni noir. Non qu’il soit gris. Parce que devenir mère, c’est s’offrir un tableau à remplir de milliards de couleurs. Parce que devenir mère dans notre société, c’est effectivement mettre sur ce tableau une grosse pression. Mais que vous avez oublié, dans votre écrit, toutes les autres couleurs…celles de la tendresse, du partage, de la complicité.Celle de la douleur, mais aussi de la joie. Celle de la tristesse, de la colère, mais ausi de l’energie, de la vie. Etre mère, c’est redevenir femme, autrement.
Je suis mère, mais je suis aussi femme. Je suis une femme qui est mère, qui est amoureuse, qui est instit, qui est bavarde, qui est copine, qui est fille, qui est petite fille, nièce, cousine.
Je ne pourrais plus vivre sans mes enfants, mais je peux vivre avec eux sans pour autant n’être là que pour eux. Peut-être ai-je une chance inouie, celle de pouvoir les confier sereinement pour rester femme sans enfants. Je ne suis plus la femme que j’étais quand je n’avais pas d’enfants, parce que j’ai la responsabilité de mes enfants. Mais j’étais déjà une femme multiple, auparavant.
Sur ce, je continuerai le débat plus tard, parce que je suis une femme nageuse aussi…et que la piscine m’attend!!!!
C’est au travers de votre métier que vous rencontrez toutes ces mères en souffrance?
Effectivement, il y a des mères en souffrance qui se retrouvent avec des enfants et ne savent pas quoi en faire ni comment s’en occuper mais ces mères ne savent pas, dans un premier temps s’occuper d’elles donc il parait difficile d’ajouter un enfant là dessus.
Mais la société ne les laisse pas tomber pour autant? il y a bien des aides sociales?! non?!
Alors oui, tout n’est pas parfait, oui l’État et la société pourrait mieux faire. Mais nous ne sommes pas si mal en France, jetez un œil vers les pays en guerre, là c’est vraiment la catastrophe!!
Quant à ce que nous dicte la norme…vous n’êtes en rien obligée de vous y plier, si? Je ne crois pas que qui que ce soit vous mette le couteau sous la gorge, encore moins sur nos blogs, encore moins sur ce blog.
on est
fille de
femme de
mère de
mais qui sommes-nous vraiment?
Un “être-au-monde-avec” influencé, par ses origines et la société…
à méditer!
Mes attaques n’étaient pas anodines, je ne me sens en rien mieux ou moins bien que vous, et nullement supérieure. Vous l’avez prouver d’ailleurs. Heureuse qu’il y existe des femmes comme vous, qui défendent leurs opinions et qui ne sont pas juste tombées “dans le système de la machine à bébés”.
Encore une fois, je respecte vos choix, je vous respecte, et c’est bien pour cette raison que j’éprouve autant de rancoeur à en voir trop souffrir.
Et puis c’est tellement facile de nous manipuler: Angélina avec ses bébés, des titres comme “vous ressentez le besoin d’être mère”, on culpabilise beaucoup les femmes et on leur mets des images biaisées de ce qu’est réellement être “mère”.On vous dicte la norme, être en couple, avoir des enfants…etc.
Pour répondre à une question, oui, j’ai travaillé avec des femmes dépitées, des femmes qui ont perdues leur vie à cause d’hommes, à cause d’idéologies, des femmes qui ne redeviendront jamais libres car devenues dépendantes aux médicaments pour soigner leurs maux intérieurs, leur dépression, des femmes qui ont été internées en HP, donc oui, j’en connais un rayon sur ce genre de centres, et là, vous découvrez une forme de vie que vous ignoriez auparavent.
Je doute que les “aides” que fournit la france aident vraiment les individus à se reconstruire. Enfin, ça n’est que mon opinion.
Vous semblez vraiment avoir une très haute opinion de vous-même, et imaginer que nous vous attendions pour “réfléchir”. Ce débat stérile avec une interlocutrice-fantôme se plaçant au-dessus de tout le monde ne m’apporte personnellement pas grand chose d’un point de vue intellectuel. Je ne vous ai pas attendu pour mettre en marche mes neurones, et je ne pense pas être la seule dans ce cas.
Pourquoi gaspiller toute cette belle énergie dont vous semblez être remplie en haine et en colère, pourquoi ne pas l’employer à réparer cette blessure qui vous met dans cet état? Ou en vous documentant sérieusement sur la question plutôt que d’avancer de façon plus ou moins hasardeuse des faits absolument pas scientifiques? Ou mieux, en militant dans une association défendant le droit des femmes?
Pour finir, une petite précision: à aucun moment je ne vous ai suggéré de vous faire interner, mais simplement de vous SOIGNER (par exemple en consultant un psy. ça peut aider). Et ce, le plus sérieusement du monde. Je ne pense pas être la première à affirmer que vous en avez besoin.
Je vous souhaite donc tout le meilleur pour la suite et pourquoi pas un enfant (accidentellement evidemment !) pour que vous puissiez retrouver votre joie de vivre (si un jour vous en avez eu !)
et votre âme d’enfant (j’vous jure ça fait pas mal) montrer , cracher votre rancoeur pour des choses qui en vallent vraiment la peine !
Personnellement j’ai fait le choix de ne pas en avoir car je trouvais ça insupportable en voyant mes neveux et nièces qui couraient partout et qui ne tenaient pas en place. Mais cela intrigue…. J’ai tenu bon. Lorsque l’on me posait la question je leur répondais que ça ne me disait rien. Et je renvoyais la question. Et toi ? Pourquoi as tu fait un enfant ? Réponse dans 99 % des cas…” JE NE SAIS PAS”.
J’en ai eu 4 mais j’en voulais 6.
Ah oui ? Pourquoi faire ?
“Euh… Je sais pas”.
J’ai déjà eu la réponse étrange…”Pour qu’ils fassent leur vie”
En revanche on me dit souvent : “Mais t’as pas peur de regretter quand tu seras vieille ?
Je leur réponds : Je travaille en maison de retraite et crois moi il ne faut pas compter sur tes enfants pour s’occuper de toi quand tu vieilliras…. Et tu ne fais pas d’enfants pour qu’il s’occupent de toi quand tu seras vieux non”? Bizarrement Ils sont surpris….
On ne devrait juger ni ceux qui enveulent 12, ni ceux qui n’en veulent pas… bonne répartie 😉
Personnellement je ne pourrais sans doute pas en avoir alors je m orienterai en génétique humaine et biologie de synthèse ainsi que des études sur l utérus artificiel pour espérer qu’à l’avenir aucun être humain n’est plus à souffrir d’une absence de descendance qu’il ne souhaitait pas dans son instinct le plus profond