Attention, méga scoop: Cette semaine, c’est la rentrée. Je suis sûre que tu n’en as pas entendu parler, tant les gens ont été discrets sur le sujet.
Enfin, tu n’en as sûrement pas entendu parler si tu ne regardes pas les infos, que tu ne fais pas de courses, que tu n’as pas mis les pieds dans la micro société facebookienne depuis plus de 15 jours, que tu n’as toi-même pas d’enfants en âge d’aller à l’école, que tu ne bosses pas, et que tu ne vis pas dans le périmètre d’un passage piétons “attention école.”
Je sais, la probabilité est faible. Mais si tu es dans ce cas, et que tu n’en as donc pas ta dose de photos de cartables et de mômes bien sapés pour la postérité, viens, je vais te raconter celle de mes gosses.
Oh, et puis non, même pas. Tu te souviens, j’étais stressée au moment des inscriptions. Mais finalement, rien à dire.
Parce que franchement, ils n’ont pas assuré, mes niaffreux. Ils ont été sympas, souriants, ils n’ont pas hurlé en s’accrochant à mon jean, ils n’ont pas non plus joué les kakou… et du coup, je n’ai RIEN à raconter.
Voilà, l’angoisse. Une rentrée tout en normalité. J’te jure, ils veulent que j’arrête d’écrire ou quoi?
Pour Niafette, tout va bien, c’est trop bien, c’est génial, vivement qu’elle ait plus de devoirs, et gnagnagna. (je sens quand même bientôt l’article sur le too much de la Niafette.) Enfin, on ne peut pas compter sur elle, quoi.
Niveau maternelle, ça avait bien commencé quand le niaf nous a signalé, à H-2, que finalement, il ne voulait aller ni à l’école, ni à la crèche, qu’il avait juste envie de ne RIEN FAIRE AUZOUD’HUI.
Je sentais poindre l’article, j’ étais au taquet.
Et puis bingo, on déboule dans sa classe, et là, il ne me calcule pas, genre tous les jours depuis trois ans il a rentrée le matin, tout va bien. La bonne nouvelle, c’est que même MOI, je n’ai pas chialé.
Le midi, quand j’ai demandé comment s’était passé cette rentrée, pressée de découvrir les conneries qu’il avait pu inventer pour te les répertorier ici, la sentence est tombée : ” Oh bah je ne l’ai pas entendu”. J’ai vérifié, il s’agissait bien de mon gosse. Ce sale traître.
Mercredi matin, il a fait un peu de chouichouin, tout de même. Mais j’avais à peine quitté la classe qu’il grimpait dans les bras de l’ATSEM pour se faire consoler. Je pense qu’il est juste amoureux.
Bon, je crois pouvoir te réserver plus de croustillant pour les jours à venir, quand même.
Merci le niaf, qui s’est décidé à m’expliquer le calendrier scolaire mercredi soir:
” A chaque fois,tu m’emmènes à l’école, hein oui? Mais chaque fois, c’est que deux fois. Après, on retourne en vacances, d’accord?”
Bien… à dans deux fois pour suivre nos aventures, donc!
Pfffff on ne peut vraiment pas compter sur eux !!!!
Bientôt on va devoir les pousser à faire ou dire des counneries quoi !!!!!
mais ils nous servent à quoi nos gosses s’ils ne peuvent même plus être notre source d’inspiration, hein ? Je te le demande moi … suis désespérée moi aussi tout s’est bien passé lol
héhé bon bah c’est super ! Une rentrée toute en douceur !
Ici aussi 😉
Bises !
Me voilà rassurée : ici aussi je peux fermer le blog ! La rentrée s’est passée comme sur des roulettes (mais mon petit doigt me dit que le calme ne va pas durer et que le clavier de l’ordi va bientôt chauffer, une intuition, juste comme ça).
Sales gosses, on ne peut vraiment pas compter sur eux…
Et ta propre rentrée?
rien à nous dire?
Il a tout compris, cet enfant !!! 2 jours de boulot et puis vacances 🙂 😀
Je pensais la même chose de mon 4ans : je n’ai rien à raconter !!!
Mais au fond de moi, je suis quand même bien heureuse pour lui que tout aille bien.