J’ai rencontré la plume de @nicolasrobin_nr avec « Je ne sais pas dire je t’aime », et depuis, j’ai lu chacun de ses romans.
J’ai rencontré Nicolas (sans plume) à un salon du livre et depuis, j’aime autant l’auteur que ses romans.
Nicolas ne se laisse jamais aller à la monotonie, dans la vie comme dans ses récits.
Il a l’humour grinçant, décapant, les idées novatrices. Il aborde le verbe haut ce que d’autres pensent tout bas (cette phrase ne veut pas dire grand-chose mais je l’aime bien.)
Ses personnages sont aussi horripilants qu’attachants.
Dans Sexe Bombe, on suit les aventures d’Eddy, toiletteur canin et bien plus, non pas si affinités, mais en prononçant le code : « je voudrais qu’il soit rutilant de la truffe à la queue ». Et ce code est connu de toutes les curistes de Dax âgées de plus de 70 ans, qui font toiletter leur toutou pour mieux découvrir ensuite l’appartement d’Eddy.
Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de tourner chaque page, sans pouvoir vous arrêter.
J’ai adoré.
Orson, quant à lui, a refusé de poser comme en première de couv, alors j’ai mis la 4eme.
« Il faut beaucoup aimer les chiens. Beaucoup, beaucoup.
Beaucoup les aimer pour les pomponner.
Sans cela, ce n’est pas possible,
on ne peut pas les supporter. »
À Dax, Eddy s’est bâti une solide réputation de toiletteur canin. Il prend non seulement soin des bêtes, mais aussi de leurs propriétaires, en majorité des femmes d’âge mûr. Elles adorent quand il les emmène danser à la Musardière, ou plus si affinités.
Sa moustache affriolante ne laisse pas Maryse indifférente. Cette ancienne speakerine des années 80 croque la vie et les hommes à pleines dents. Mais le regard sombre de sa fille, Chloé, ne cesse de lui rappeler que tout dans son passé n’est pas paillettes et feux de la rampe, laissant transparaître une dangereuse rancœur…
Un texte mordant à la plume incisive, où quand la rencontre entre trois personnes révèle le côté le plus chien de la nature humaine.
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