Quand on dort dans un nuage, on se réveille au Paradis. Le mien a l’odeur du chocolat chaud et des viennoiseries fraîches. Je n’ai pas très envie de quitter mon rêve, là. Tiens, y’a la voix de Serena qui glousse, dans ma tête… Oh. My. God.

Je ne suis pas en plein rêve mais au Sofitel de Biarritz, avec Sophie, Ginie et Serena. Mieux qu’un rêve, donc.

Je me lève d’un bond (pour pas me faire bouffer mon pain au chocolat commandé la veille à 2 heures du mat.) et découvre le bonheur. Une table est miraculeusement apparue dans notre salon, recouverte d’un petit dej royal. On se régale, on lit le journal (nan, pour le journal c’est faux mais ça rimait.) et on se prend pour des princesses en vacances à Biarritz. (et la vue est toujours là. Ouf.)

Rapidement, c’est l’heure de notre premier soin. Celui qu’on attend avec le plus d’excitation tout en le redoutant à la fois. La cryothérapie.

A l’étage des soins, l’ambiance est à la douceur et et à la volupté. Mais nous, on a rendez-vous dans un caisson qui nous emmène à moins 170 degrés. Apparemment, on n’a pas à s’en faire, les rugbymen viennent souvent ici et ils se portent comme des charmes. Sauf qu’on n’a pas tout à fait la même carrure, et qu’en plus, dans 3 minutes, on aura fondu comme neige au soleil, puisqu’on peut perdre jusqu’à 800 calories si on tient jusqu’au bout (entre autres bienfaits pour le corps).

Sophie, la plus aventurière d’entre nous, passe en premier. Ginie a déjà déclaré forfait, la faute à ses palpitations cardiaques qui pourraient entraver la bonne marche de la machine (oui, la flippe.) On regarde donc Sophie, en espérant qu’elle va nous insuffler le courage nécessaire pour passer à notre tour. C’est bon signe, elle rit. Elle rit encore. Ah. Elle ne rit plus. Elle claque des dents. Je cherche une sortie de secours, une excuse, ma mère. Trop tard, c’est à mon tour. Je monte dans le caisson, il est déjà froid, c’est de la triche, et je regarde les degrés baisser en chantant faux et en faisant des blagues, pour me donner du courage. Jusqu’au moment où, je le sens, le froid, il est en train d’attaquer mes neurones. Si, les 3, là, à l’intérieur de mon cerveau. Cette machine va congeler mes dernières facultés mentales, c’est une évidence ! Je flippe. Le kiné me rassure, me parle, me pose des questions. Bref, il gagne du temps. Je l’imagine raconter à sa famille ce soir au dîner qu’il a eu 4 dindes avec lui le matin même, et qu’il a réussi à les transformer en pingouins. Je ne veux pas finir manchote, privée de mes neurones. Je dis Stop. Il arrête. J’ai tenu 2 minutes. Je suis fière. Et à peine descendue, je m’en veux d’avoir arrêter, je veux recommencer ! Quant à Serena, on est toutes fières d’elle. Elle tient le coup, elle reste digne (on peut raconter ce qu’on veut, vous n’y étiez pas.)

On a bien mérité une jolie promenade sur la plage pour nous remettre de nos émotions. Et une pizzeria avec Marine, une copine de Ginie (aussi extra et folle qu’elle, on a les copines qu’on mérite), pour reprendre toutes les calories perdues lors de la cryothérapie.

L’après-midi, pour digérer, c’est soins. Niveau au dessus du paradis.

L’enveloppement dans le cocon marin est une bulle de douceur qui me détend rien qu’en y repensant. On repose dans l’eau sur un espèce de hamac, avec de la musique qui nous enveloppe aussi bien que la nacre dont je suis recouverte, et cet édredon gonflable. Le massage de la tête est à tomber de bonheur, et je m’endors, un masque da sable posé sur les yeux, détendue comme jamais. (sur la photo c’est Serena, moi, j’ai pas demandé pour cause d’endormissement.)

Entre deux soins, on se rejoint pour se pavaner dans la douceur et la contemplation de la mer. Je pense que je peux vivre ici. Reste plus au Sofitel qu’à m’adopter. Je m’appellerais Cynthia Sofitel, ça me va.

Le soin suivant est une pluie marine. Allongée sur le ventre, une douce pluie d’eau de mer chaude me tombant dessus, je profite d’ un massage du corps qui me fait m’endormir de joie. Oui, je suis narcoleptique du bien-être. Chacun ses trucs.

Je m’endors également lors du 3ème soin, du coup. Un massage du visage, allongée dans un lit sous une couverture chauffante, avec une crème La Prairie qui coûte un rein mais qui est le seul qui ait réussi, en 37 ans, à me faire la peau douce. (franchement, je n’ai pas besoin de deux reins.)

On se retrouve, zen, heureuses et douces pour un super restau au Régina, à rire et à kiffer la vie et notre chance, suivi d’un casino dont on ne sortira pas riches mais on s’en fout,  puisqu’on va de nouveau dormir dans un nuage.

A bientôt pour le 3ème jour !

(A l’heure actuelle, le Sofitel Biarritz n’a pas encore rempli les papiers d’adoption que je leur ai transmis. Mais quoi qu’il en soit, c’est promis, je reviendrais. E si vous devez aller faire un tour à Biarritz, je vous le conseille, vraiment.)

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1 Commentaire

  • Vlynette 16 février 2017 à 11 h 22 min

    Prochain voyage : le Sofitel Biarritz

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