Un week end sans enfants, c’est triste hein? (ou pas)

Week end sans enfants… l’espoir secret de tout jeune parent. Secret, parce que bordel, faut pas déconner, t’as fait des gosses, c’est pour les assumer, alors t’es heureux et tu te tais. Hum.

J’ai envie de dire stop aux idées reçues. (copyright je ne sais plus quelle pub.)  J’ai envie de dire qu’on peut aimer nos gosses du plus profond de nos tripes, mais qu’on peut AUSSI se faire du bien de temps en temps, se retrouver entre adultes marrants (sinon, ça ne sert à rien), et retrouver  nos 4 ans, nos 16 ans, notre insouciance d’avant. J’ai envie de dire qu’il déglinguait, ce week end sans enfants. J’ai envie de dire plein de choses, mais quand j’y repense, je me marre. Je rereregarde nos photos, et je rigole. J’y pense et je souris. Partager 24 heures d’intimité avec 6 nanas déjantées, se raconter nos vies en entendant nos voix ( LE truc qui nous manque tous les jours sur Facebook), en voyant nos mimiques, en ayant les tympans éclatés par nos rires. Internet nous a aidé à nous découvrir, mais rien de tel que l’IRL pour renforcer nos délires, pour repartir en se disant: ces nanas ne sont pas mes potes Facebook, ce sont mes amies.

Ce qui s’est passé à Amiens reste à Amiens. Il faudrait nous ligoter et nous faire bouffer des schockobons par les trous de nez pour que peut-être, on se mette à parler. Mais.

Peut-être qu’on a dansé au milieu de la rue, qu’on a déliré dans un magasin pour s’acheter des barrettes, qu’on s’est tapé des barres de rire, qu’on a bu du champagne et des mojitos,qu’on a déambulé dans le rayon PQ, qu’on s’est arraché nos collants, qu’on a échangé nos fringues, qu’on a fait des pactes d’amitié d’ados, qu’on s’est fait un brunch gargantuesque, qu’on a erré dans les rues d’Amiens, que j’ai tripoté les (énormes) seins d’Emma, que j’ai cellophané Amélie, que j’ai kiffé Aurélie en brune, que j’ai donné une fessée à Valérie, que j’ai ronflé à côté d’Isa, que j’ai trinqué 10 fois avec Harmony, que j’ai rencontré une blogueuse aux écrits érotiques… Peut-être… ou pas…!

En tout cas, une chose est sûre: si rire équivaut à manger un steack, j’ai bouffé un troupeau de boeufs ce week-end. Tout en musclant mes zygomatiques. Et ceux qui diront qu’un week-end sans enfants c’est triste, c’est parce qu’ils sont juste jaloux.

Pour en savoir plus sur notre week-end de chiottes, c’est sur la page des BMDC, et aussi:

Chez Rock’n’Mum avec la flippe du week-end,

Chez Maman Bobo avec des photos à gogo,

Chez Amélie et pis c’est tout, si joliment raconté.

Chez Valérie, l’amitié virtuelle existe!

Isa a trouvé l’amitié dans les toilettes! 

Et c’est aussi mes petits bonheurs pour Marianne qui, avec Bérengère, Marjolaine Sophie, Lulu et Patricia, nous ont beaucoup manqué.