8 ans. Je le dis sans vraiment y croire. Comment ce petit haricot que je prenais pour une gastro peut-il déjà avoir 8 ans ?
J’ai dû tomber dans une faille spatio-temporelle.
SI.
Pendant 8 ans. Exactement.
Parce que le 3 novembre sera toujours pour moi associé à 2010…
Il y a 8 ans, je râlais comme il faut contre ces gens qui se permettent de te dire “Profite, ça passe si vite”.
Evidemment que j’allais profiter. Mais en attendant, je profitais aussi des nuits trop courtes, du baby blues, des couches à changer…
J’ai profité. Jour après nuit, semaine après week-end, vacances après boulot, années après mois, lui tout contre moi.
Je n’ai pas aimé chaque instant. Si je pouvais effacer les séjours en pédiatrie, la crise d’épilepsie, les pleurs à l’entrée à l’école, les bobos et les tristesses, je le ferai. Mais je me dis aussi que ces moments là, ils ont construit ce grand garçon d’aujourd’hui 8 ans, ainsi que nos relations avec lui.
Je garde dans mon âme et dans mon coeur les moments fous, les moments doux, les phrases magiques, le mal aux zygomatiques. Je conserve précieusement les anecdotes, les moments de complicité, les étoiles dans les yeux, les dessins même les plus miteux.
Nous construisons notre présent ensemble.
En créant le maximum de souvenirs pour nous rappeler, dans le futur, d’un passé joyeux et coloré.
Derrière les expressions d’enfant et les boucles de tout petit, on essaie d’apercevoir l’adulte qui se dévoilera un jour. En profitant de chaque seconde, parce qu’il viendra bien trop vite.
On essaie, on loupe, on se plante, on réussit parfois.
On apprend, jour après jour à être les parents d’un garçon rêveur, insouciant, sensible et fort à la fois. Comme on apprend à être les parents de sa soeur, et des deux réunis. On admire, on s’extasie, on écrase une larme de fierté au coin de l’oeil, on se fâche aussi. C’est la vie. On souffre des déconvenues, on sourit des petites joies faciles. On ressent toutes ses émotions en tenant la distance pour ne pas l’étouffer. En riant sous cape, en pleurant un peu aussi.
Et on souffle une nouvelle bougie. Celle des 8 ans.
8 ans, c’est un sacré tournant. Qu’on va fêter avec amour, en famille, avec les copains aussi. Aujourd’hui, l’anniversaire Koh Lanta va faire ressortir les aventuriers. Et créer de nouveaux souvenirs dans l’album d’une vie.
Bon anniversaire grand garçon.
Joyeux anniversaire grand niaf à bouclettes
Bon Anniversaire adorable Leandre.
Gros bisous Yves et Yolande
Joyeux anniversaire à ton grand de 8ans !
[…] y a eu les 8 ans de mon grand […]
[…] failli ne pas l’écrire, cet article. Et puis, j’ai relu celui des 8 ans, des 7 ans, des 6 ans, des 5 ans, des 4 ans, des 3 ans, des 2 ans (je n’ai pas retrouvé […]