Mammoth Lakes, California, août 2016. Nous passons deux jours dans un endroit atypique et absolument charmant, au beau milieu des montagnes. La nature dans toute sa splendeur. (un jour, je vous montrerai. Je n’ai que deux ans de retard, ça va, on est laaaarges.)
Hier, comme nous avions décidé de nous reposer, nous avons fait une randonnée de 4 heures… du coup, ce matin, on a choisi de vraiment glander. Alors hop, on met les maillots, on prend les serviettes, les brassards, et des bouquins, et on descend par l’ascenseur direction le parking par lequel on doit passer pour aller dans le bâtiment piscine.
Le niaf, cet être merveilleux, se promène avec une pièce de monnaie sur l’index en nous sommant de ne pas le bousculer parce qu’il va bientôt être enregistré comme l’enfant qui a tenu le plus longtemps une pièce sur le doigt. Wonderful.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, et je remarque un énorme chien qui nous bloque le passage, là, juste devant nous.
Oh PUTAIN ! Ce n’est pas un chien, c’est… un ours !
Ni une ni deux, j’attrape le niaf par les épaules et le récupère dans l’ascenseur. Avec tout le sang froid qui me caractérise, j’appuie frénétiquement sur les boutons de l’ascenseur pour qu’il s referme le plus vite possible, en murmurant (736 décibels le murmure) qu’il y a un ours et que ce serait cool qu’on ne se retrouve pas coincé avec lui dans la cabine, n’est-ce pas ?
Enfin, les portes se referment et nous emmènent au 1er, 2ème, 3ème étage (je vous rappelle que j’ai appuyé sur tous les boutons.)
N’Am, qui était sur le côté, a encore du mal à saisir mes propos, le niaf chiale, rapport qu’il ne pourra pas être dans le top record d’équilibriste et qu’il a perdu sa pièce, en plus. Niafette a les yeux aussi grand ouverts que sa mâchoire,à vu de nez ça devrait nous coûter 7 ans de psychanalyse.
C’est là que le n’Am annonce, avec une sorte d’excitation fébrile dans la voix, qu’il redescend, avec l’appareil photo, par l’autre côté du parking (courageux mais pas téméraire.) Nous voilà donc en rang d’oignon, tels Samy et Scoobidoo qui cherchent des zombies sans avoir vraiment envie de tomber nez à nez avec eux.
Dans le parking, il y a du bruit, du côté de l’ascenseur. The bear ? Non, le gars qui nettoie les étages. Et là bas dans le fond, dans un coin, notre ours qui se tape une sieste, tranquille Emile.
Le n’am, qui a fait yaourt première langue, décide donc de le prévenir et d’en apprendre plus.
« Exciouse Mi, Soeur ? claironne-t-il depuis l’entrée. Djeust tou seille you… Dou you si ze Bire ? Iz it dangerous ? »
(« excusez moi, monsieur, juste pour vous dire, avez -vous vu la bière ? Est-ce dangereux ? »)
Le Sir a répondu que non, l’ours n’était pas dangereux car habitué des lieux. Mais que la bière, par contre…
Depuis, le n’am boude dès que je commence à raconter l’histoire. Et il sait que Bear se dit « Bère » tandis que Beer se dire « bire » … et les enfants aussi !
En vrai, beer is dangerous, isn’t it ?
PS : Des touristes qui vont à Mammoth Lakes depuis des années étaient choqués : ils n’ont jamais réussi à voir d’ours dans le coin !
PPS : Moi, bientôt, je vous parlerai de mon observation des ours au Canada, parce que c’était magique !
Pardon mais… pardon mon gendre préféré
😀 😀 😀
Non mais, un vrai ours! J’ai passé l’article à me marrer en imaginant la famille bavarde avoir peur d’un bon gros toutou… jusqu’à ce que je vois les photos et que je réalise que c’était vraiment un ours oO.
Je crois qu’à ta place, ma vessie n’aurait pas tenu le choc ahaha.
Merci pour cette tranche de rire !
OMG!!!!!
Je ne pense pas que je serais redescendue, même si il est tranquille, franchement un ours quoi!!!!
Sinon, la beer c’est quand même pas très alcoolisé 😉
Bisous
Marion
[…] face à un ours sauvage, en pleine forêt (presque comme ça nous est arrivé à Mammoth lakes, ici pour rire […]
[…] face à un ours sauvage, en pleine forêt (presque comme ça nous est arrivé à Mammoth lakes, ici pour rire […]
Ahhh génial !! Quelle histoire ! Incredible “bire” ahah