Souvent, lorsque j’ai entendu beaucoup de bien d’un roman, j’ai du mal à le commencer. Peur d’être déçue, de m’attendre à mieux, de ressentir à la fin un petit goût d’inachevé.
Et j’avais entendu et lu beaucoup, beaucoup de bien de Les oubliés du dimanche.
Pourtant, pour la première fois depuis le 17 mars et ce début de confinement qui ne me donnait plaisir à aucune lecture, je suis entrée dans la vie d´Hélène, de Lucien, de Jules, d’Eugénie, de Justine… et je m’y suis installée.
J’ai eu peur. Lire sur les maisons de retraite en ce moment m’a angoissée au tout début. Mais j’étais déjà happée par l’histoire avant de me demander si je n’allais pas le laisser de côté. Je ne pouvais plus arrêter.
J’ai lu Les oubliés du dimanche comme je n’avais pas lu depuis longtemps…
Avec curiosité, avec une boule dans la gorge, avec le sourire aux lèvres. Le jour, le soir, la nuit. L’espace de quelques heures, Valérie Perrin m’a emmenée ailleurs, à d’autres époques, dans d’autres lieux.
Merci @valerieperrin_ pour cette merveilleuse histoire, pour les rebondissements inattendus, pour ces personnages si simples et si complexes à la fois, pour cette écriture qui m’a emportée et transportée.
Ils ne sont plus nombreux les lecteurs à ne pas avoir découvert Les oubliés du dimanche mais si vous en faites partie, glissez-le dans votre valise virtuelle. Le voyage sera beau.
Les oubliés du dimanche : résumé
Justine, vingt et un ans, aime les personnes âgées comme d’autres les contes. Hélène, presque cinq fois son âge, a toujours rêvé d’apprendre à lire. Ces deux femmes se parlent, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre jusqu’au jour où un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite qui abrite leurs confidences et dévoile un terrible secret. Parce qu’on ne sait jamais rien de ceux que l’on connaît.
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